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 You're the one that I want # Ceallagh

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Tinsley Cooper

Tinsley Cooper


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MessageSujet: You're the one that I want # Ceallagh   You're the one that I want # Ceallagh EmptyLun 11 Mai - 20:06

Citation :
    Tinsley ♦ « Yep. »
    Patsy nouvellement Cooper ♦ « Hon', où tu es ?»
    « Qu'est-ce que ça peut te foutre de toute façon ? Londres. »
    « Ne sois pas si agressive, voyons. Ton père et moi voulions savoir si tu serais en ville pour ton anniversaire, histoire de fêter ta majorité comme il se doit. »
    « Plutôt crever. Si vous voulez réellement me faire plaisir pour mon annviersaire, dégagez le plancher, laissez moi la villa pour une before, et louez moi la boîte sur Sunset Boulevard pour la soirée.»
    « Sweetie, arrête d'être si négative. Ton père veut vraiment se déméner pour ta fête, tout le gratin sera là, il faut que ce soit inoubiable. Une équipe d'E! est déjà sur le coup, tu savais ? »
    « Ah oui, bien sûr. Le vif du sujet. Il faut des médias, EVIDEMMENT. Si mon père veut redorer son image ternie parce qu'il a épousé en grandes noces une gamine accro à lui et à son fric, c'est raté. Je refuse de prendre part à cette putain de mascarade. Allez vous faire foutre, toi & tes envies de cinéma et lui et sa mégalomanie chronique. »
    « ... »
    « ... »
    « Je pensais que nous étions copines maintenant, Tins' chérie. Ca fait déjà deux mois... En plus j'ai un super cadeau pour ta majorité. Tu vas l'adorer, je t'assure. »

    « On n'est normalement pas 'copine' avec sa belle-mère. A la limite j'aurais pu la respecter si elle n'avait pas 23 ans et qu'elle n'était pas prête à se taper le Tout-Hollywood pour devenir une pseudo vedette. »
    « Tu vas trop loin Tinsley ! On aura une discussion quand tu reviendras. Et tu peux dire adieu à la superbe nouvelle paire de seins que je comptais t'offrir. »
    « T'es pas ma mère, j'te rappelle. Et mes seins me conviennent, merci de t'en soucier. Maintenant si tu veux bien m'excuser, j'ai une journée assez chargée. »


    Tinsley leva les yeux au ciel en soupirant longuement tandis qu'elle lançait son Blackberry sur son lit king size. Voilà. Trois minutes de communication avec la pouffiasse qui servait de femme à son père et tous les bienfaits du massage qu'elle s'était offert ce matin était partis. Envolés. Adieu la relaxation, adieu la serenité. Tinsley était de nouveau montée sur ressorts. Elle n'était ni méchante, ni désagréable mais certaines personnes la rendaient tout bonnement hystérique. Genre, un membre de sa famille de merde. Un journaliste totalement con. Et Lindsay Lohan, entre autres. Liste bien sûr non-exhaustive. Cette demeurée congénitale de Patsy n'avait même pas voulu savoir pourquoi elle avait fui Los Angeles sans prévenir personne même pas ses meilleures amies pour Londres, ça non, elle n'en avait rien à foutre. La seule foutue chose qui lui importait, au fond, était de savoir si elle pouvait confirmer E! ou si au contraire, elle devait déprogrammer cette chaine de télé people. Et ça rendait Tinsley dingue. Littéralement. Et hyperactive. Voilà pourquoi après avoir fait douze fois le tour de sa suite et s'être changée environ vingt huit fois, elle décida qu'il était temps de sortir prendre l'air. Elle risquait d'étouffer là dedans ou bouffer son oreiller de rage, ce qui devait être assez dangereux pour l'estomac. Enfin, elle n'en savait rien ce n'était qu'une supposition un peu ridicule, certes, mais une supposition quand même. Perchée sur des talons bien trop hauts pour être portés toute une journée, Tinsley sortit de l'Hôtel de sa démarche assurée et rapide, impossible à suivre sur le long terme, vraiment. Cette fille était une pile électrique sur pattes qui pouvait être usante pour les autres. Calquer son rythme n'était pas chose aisée, qu'on se le dise.

    Trois heures plus tard

    Une silhouette frêle au visage mangé par des lunettes oversized ployait littéralement sous le poids d'un nombre de sacs impressionnant. Tinsley était partie de chez elle sans affaires. A vrai dire, elle était passée incendier Arthur après avoir appris via le blog de Perez Hilton - la grande classe - que son connard de mec avait encore fauté. Avec cette pétasse de Rumer Willis. Cette fille était sur la liste noire de Tinsley depuis l'école primaire, ou presque. Malgré tout son bon sens et son ouverture d'esprit, elle n'avait jamais compris comment deux acteurs beaux, riches et célèbres avaient pu engendre une telle erreur de la Nature. Un monstre colérique et capricieux, et pas franchement gâté par la Nature non plus, à vrai dire. Les deux filles s'étaient toujours détestées pour des raisons obscures et le fait qu'Arthur aille farfouiller à l'intérieur de cette chose était écoeurant. Et super dégrandant. C'était pire qu'une trahison. Tinsley avait beaucoup crié, comme à chaque fois, mais cette fois-ci, le regard de chat potté de son petit ami n'avait pas suffi à faire en sorte qu'elle lui pardonne. Ok, il était irresistible avec son air de grand gamin irresponsable, mais il y avait des limites. Il lui restait un minimum de dignité. Alors, Tinsley avait claqué la porte comme elle sait si bien le faire et avait pris le premier vol. Celui-ci l'avait amené à Londres, sans le minimum vital. Elle avait déjà acheté pas mal de trucs, mais il n'y avait rien de tel qu'une frénésie de shopping pour calmer son moral en berne. Tinsley ployait sous son nombre impressionnant de sacs et lorsqu'elle voulut saisir son téléphone dans son sac à main Hermes, ce fut la catastrophe. Arrêtée devant une librairie, elle regardait le désastre causée par sa faute tout en jurant comme une charretière. Vulgaire, elle ? Non. Juste Californienne.

    « PUTAIN DE BORDEL DE MERDE. Fais chier ! Saloperie de trottoir crade, de ville pourrie et de pays merdique ! Sa race ouais ! »

    Vous avez distinguée ? Et encore, vous n'avez rien vu de l'étendue de ses jurons. Tinsley continua à insulter tout et tout le monde dans sa barbe en passant par la Reine d'Angleterre et le leader d'Oasis pour finir par leur saloperie de sauce dégueu à la menthe, tandis qu'elle rangea son dernier article, une robe d'un bleu roi sublime, et ultra courte. Tinsley ne connaissait pas franchement la décence et adorait les fringues courtes, sous prétexte que bientôt, elle serait trop vieille et fripée pour se le permettre. Si ses accoutrements ne choquaient personne à LA où toutes les filles ressemblaient à des péripatéticiennes de l'Est - sauf elle, bien sûr - ce n'était sûrement pas le cas à Londres. Mais Tinsley se fichait copieusement de ce que les gens pouvaient penser d'elle, puisqu'elle ne pensait rien d'eux, ce qui était encore pire. La mini Californienne remit ses lunettes vintage sur son nez aquilin avant de franchir la porte de la librairie, sans même savoir pourquoi. Elle n'avait pas franchement l'habitude de lire autre chose que Vogue et Cosmo. Elle adorait lire mais ne prenait simplement pas le temps de le faire. En plus, il lui était super difficile de rester concentrée plus de dix minutes sur une activité qui ne lui demandait ni de bouger, ni de parler. Mais là, elle s'ennuyait gravement, seule, le matin à l'Hôtel. Tinsley entra donc d'un bon pas dans la librairie telle une tornade. Elle ne prit pas la peine d'ôter ses lunettes de soleil et et se mit à farfouiller énergiquement dans les rayons, papillonnant de l'un à l'autre. Elle prenait certains livres, lisait le résumé, les gardait près d'elle un moment tandis qu'elle les déambulait, puis les reposait ailleurs. Oui, une tornade. Foutrement agaçante, d'ailleurs. Ce fut lorsqu'un de ses nombreux sacs accrocha une montagne pile d'un truc aussi gerbant qu'un tome de Twilight que Tinsley soupira bruyamment.

    « HE MERDE ! Saloperie de pays, saloperie d'Anglais et... saloperie de tome 4 de Twilight. Putain, mais c'est pas possible d'avoir la poisse comme ça ! »

    Oui Tinsley jurait à voix haute en plein milieu du magasin et ne vit pas qu'un libraire venait vers elle à grands pas. Pour l'aider à ramasser ou bien pour l'incendier du bordel qu'elle mettait joyeusement dans sa librairie depuis son entrée fracassante ?
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Ceallagh Dandridge

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MessageSujet: Re: You're the one that I want # Ceallagh   You're the one that I want # Ceallagh EmptyLun 18 Mai - 17:19

Quand le vieux propriétaire de sa librairie fétiche et fréquentée depuis son enfance lui avait annoncé qu'il quittait ce poste et allait revendre la place, Ceallagh avait sauté sur l'occasion, fraichement sorti d'un cursus commercial d'Oxford. Il avait racheté l'endroit pas franchement classe pour une somme modeste, certain qu'il s'y plairait davantage qu'auprès d'un client d'une grande entreprise à essayer d'amasser le plus d'argent et débitant le plus de conneries possibles. L'endroit marcher moyennement bien. Portobello Road attiré surtout des tas de touristes pour son grand marché, ses brocantes et compagnie, mais pas vraiment pour une librairie. Ses clients étaient principalement des habitués et des passionnés, tout comme lui. Ceallagh pensait transformer prochainement la boutique en quelque chose de différent, comme un genre de café littéraire. Lorsqu'il n'avait aucun client, il travaillait sur ce projet. Comme à ce moment-là, jusqu'à ce que quelqu'un passe la porte de sa librairie. Une cliente inhabituelle. Un type de client inhabituel, même. Le genre à passer sa vie sur Oxford Street dans des tas de magasins, comme le montrait ses nombreux sacs. Pas du genre vendeur lourd et désespéré, Ceallagh resta derrière son bureau, la guettant tout de même du coin de l'oeil. Encore une qui s'était perdue et ignorait ce qu'elle était venue chercher ici. Ceallagh, constatant rapidement le bordel qu'elle était en train de faire régner dans sa propriété, hésita un instant à lui dire que les Gossip Girl et autres Le diable s'habille en Prada se trouvaient dans un autre rayon. Mais il tenait à la réputation de sa boutique et évitait en général de se montrer désagréable et pédant avec des inconnus. Il n'intervint finalement que lorsque cette tornade fit s'effondrer une pile de Twilight qu'il avait mis du temps à construire sur le sol, jurant sans ménagement. Calmement, il ramassa quelques livres et se releva, un sourire aux lèvres parce que toute cette haine du monde entier restait amusante.

- Ces livres sont peut-être des saloperies mais ils représentent une grosse part de mon chiffre d'affaires, bizarrement. N'insultez pas les anglais non plus puisque leur niveau culturel me permet de les vendre. Américaine ? Vous cherchez quelque chose en particulier ?


Ceallagh s'attendait à une réponse cinglante et à un départ immédiat de cette fille qui semblait pour le moins haineuse. Il la dévisagea un instant et afficha un air perplexe. Il la connaissait forcément. Intrigué, il ne la laissa pas répondre et débiter tout un tas d'insultes.

- Je vous connais, non ? Avant d'avoir le droit à un "saloperie de libraire" je tiens à dire que ce n'est pas une tentative maladroite pour vous charmer, mais que c'est tout à fait sincère. Je vous connais.
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Tinsley Cooper

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MessageSujet: Re: You're the one that I want # Ceallagh   You're the one that I want # Ceallagh EmptyLun 18 Mai - 20:44

    Tinsley fulminait littéralement, ses poings serrés sur ses hanches. Elle continuait d'insulter ce petit con de Prince Harry qui se déguisait en Nazi lors de soirées costumées comme si c'était amusant, Tony Blair et sa tête de phacochère et l'hymne Anglais plus stupide tu meurs. Rien n'allait mais ce n'est pas pour ça que Tinsley comptait se baisser, et ramasser ces livres qui ne lui appartenaient pas. Non, franchement. Il y avait sûrement un pauvre type binoclard et boutonneux payé pour, et qui de toute façon n'avait rien d'autre à faire de la journée. Bon, ok, elle ne le pensait pas véritablement puisqu'elle était sympa au naturel. Disons qu'avoir sa nouvelle belle maman au téléphone la rendait nerveuse et agressive, voilà. Ajoutons à cela une paire d'escarpins sublimes mais instables, et vous jugerez vous même de son incapacité à se baisser sans alourdir le bilan de ses dégâts. Comme une pauvre petite fille de riches assistée, la petite brune attendait avec une impatience palpable qu'un employé vienne se débarrasser de son bordel. Elle ne le vit pas arriver et finit par effectuer promptement un demi tour sur elle même en l'entendant s'adresser à elle, quelques livres en main. Bordel, il ne s'énervait même pas. C'était bien typique d'un Anglais ça. Eux et leur flegme légendaire. Oui, c'est un stéréotype, et alors ? Accuser les Américains de vulgaire, c'est pas un stéréotype peut être, hein ? Ouais. Cependant, Tinsley ne lui jeta pas vraiment un regard et finit par se baisser pour l'aider, puisqu'il restait agréable. Elle vacilla quelque peu en remontant et s'accrocha au pan de sa chemise, comme si c'était tout à fait naturel qu'un vendeur qu'elle ne connaissait pas et dont elle saccageait le temps libre lui serve de prise. Normal. Mais bon, Tinsley ne connaissait rien à la décence et elle n'était pas du genre timide ou réservée. Ni même discrète. Toujours sans jeter un regard au vendeur - non pas par prétention, simplement elle était trop occupée à tâcher de reconstituer une pile à peu près droite tout en étant aussi adroite qu'un panda pilote de ligne. C'est dire.

    « Oui je cherche... Non en fait j'en sais rien. Le fait est que je me fais royalement chier dans ma suite genre, à longueur de journée, alors je pensais à occuper mon temps libre autrement qu'en faisant les magasins parce qu'en réalité, je vais bientôt me noyer sous les fringues encore étiquettées. Quoi ? Vous avez une dent contre les Américains, vous aussi ?! » Tinsley essayait toujours tant bien que mal de refaire une pile, et le volume du dessus finit par tomber, laissant la jeune femme de nouveau s'énerver dans sa barbe inexistante. « Il n'empêche que ce livre est une merde internationale, alors j't'en donnerais moi, de la culture des Anglais, tsss. »

    L'exemplaire de Twilight reprit enfin sa place et Tinsley posa des yeux noisettes interloqués en entendant le libraire s'adresser à elle. Ses sourcils étaient haussés et elle s'apprêtait déjà à le traiter de gros pervers, tout en lui sous entendant qu'il n'avait pas besoin de la charmer parce qu'elle ne faisait pas dans le subtil. Et qu'en plus elle était toute disposée étant donné qu'elle devait se venger de son mec-connard. Simplement, après deux secondes passées à décrypter ce mignon visage qui complétait un tableau plutôt charmant si on aimait le genre typiquement un peu Anglais - ce dont Tinsley ne raffolait pas particulièrement, imagineant les British un peu coincés et du genre chiants. Oh et puis longs à aller à l'essentiel aussi. Bref. Donc, après deux minutes, ça fit 'Tilt' et Tins' lâcha brusquement tous ses sacs pour se pendre au cou de son cousin. OUI. Son cousin. Le mec qu'elle n'avait pas vu depuis des années, et qui se pointait une fois sur douze aux réunions de famille barbantes. Etant donné qu'elle faisait la même chose, ils n'avaient fait que se croiser depuis qu'ils avaient passé l'enfance. Tinsley entendait souvent parler de lui puisque son connard de père vantait parfois les mérites de la seule personne du côté de son ex femme capable de faire quelque chose de sa vie. Gnagnagna, études à Oxford, gnagnagnagna brillant, gnagnagnagna. Ouais, et alors ? Ca avait le don de l'agacer, parce que son père, si il n'était pas devenu une superstar, il serait clairement en train de faire la manche sous un pont, vu son niveau intellectuel. Au moins. Tinsley finit par relâcher son étreinte autour de Ceallagh, qui ne devait pas comprendre ce qui lui arrivait, et qui n'était donc pas franchement avenant. Même pas il la remettait. Affreux. Peut être avait grossi, après tout. Allez savoir. Tinsley afficha un grand sourire enjoué qui changeait de ses insultes, tandis qu'elle prenait vivement la parole.

    « Bien sûr que tu me connais triple idiot. Me dis pas que tu me reconnais pas sinon je t'émascule ! Parce que moi, j'te fais pas cet affront. Et pourtant, t'as quand même un peu changé. J'veux dire, tu t'es un peu dégarni. Elles sont passées où tes bouclettes ? Et ton air d'étudiant preppy ? D'ailleurs qu'est-ce que tu fiches dans cette librairie mediocre, hein ?! »

    Oui, bon, elle ne pouvait pas savoir que cette librairie mediocre, c'était la sienne. Oh, et qu'il ne se vexe pas pour la disparition de ses cheveux, il restait tout de même mignon. Mais un peu dégarni.
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