[list]▬ L'État a jugé qu'il était nécessaire de faire un état des lieux à l'heure actuelle, à la suite de tous les événements qui se sont accumulés depuis quelques mois. Ainsi, elle lance un avis général à la couverture d'un des quotidiens les plus célèbres du pays, annonçant que tous les habitants de la Capitale devront se rendre à un entretien (évidemment, gratuit) chez un psychologue, pour discuter de leur vision des choses et de la façon dont ils vivent l'apparition mystérieuse de ces lettres. Si vous avez donc reçu un courrier vous donnant l'ordre de vous rendre à ce rendez-vous dont la date est déjà fixée, ne vous affolez pas, vous n'êtes pas (encore) complètement fou.[/list:u:abc8]
J'me fais suivre.
[list]
crapnahalficons. C'est formidable le poker. Ce qui compte, ce n'est pas de disposer de bonnes ou de mauvaises cartes mais de savoir jouer avec les mauvaises. Bernard Weber - L'empire des anges
[/list:u:abc8]
• Bonjour, je suis le Professeur Carlson, votre psychologue. Pouvez-vous me parler de votre situation ?
[list]Ca va, le bruit des jetons ça ne vous ennuie pas ? Ca me rassure. J’adore. Ca m’apaise. Je suis un impulsif moi monsieur et j’ai tendance à me fermer comme une huître quand je ne comprends pas trop ce qu’on attend de moi. Enfin, je travaille pour le service public. Je suis pompier. Mon supérieur m’a ordonné de me pointer chez vous où il me collait les nuits pendant trois semaines sans répit. Croyez-moi, il n’y a rien de pire que modifier mes horaires. D’autant plus que je bosse aussi les nuits. Pendant 24 heures, je suis pompier et pendant mes 4 jours de congés qui suit mes gardes, je suis joueur de poker. Je suis plutôt bon. Je me fais un paquet de fric. Alors, comprenez que ce bruit la…celui que vous entendez quand ils s’entrechoquent, c’est mon moteur, mon obsession, mon addiction, je ne peux pas m’en passer. Un peu comme de cette fille, Ekaterina. Un sacré personnage, une sacré personnalité. Des lèvres à tomber, un corps….Waouh…Enfin, rien de bien sérieux hein. Du moins, je croyais. Au lieu de me contenter de lui faire l’amour, j’ai dû y ajouter un polichinelle dans le placard. Tu parles d’une vaine. Je ne sais déjà pas m’occuper de moi et on me demande d’élever un môme. Je suis sûr, ce sera un braillard. Une saleté de braillard qui va tout bousculer. C’est con. Je l’aime bien moi sa mère…mais je la préfère sans son ventre qui s’arrondit. J’ai 24 ans…je suis née en plein hiver, un 24 décembre, ici, à Londres…..et j’ai emmerdé mes parents le peu que je les ai connu. si je dis pas que je veux pas d’enfant. Non, au contraire, c’est beau les gosses mais pas maintenant. J’ai jamais fait d’études. J’ai jamais eu le temps. Tout ce que je sais faire, c’est du sport, bidouiller les voitures et attendre qu’un feu se déclenche dans la ville. En attendant, je descends les chats des petites vieilles de leur arbre en fumant des lucky strike. Non, ma vie n’a rien de palpitant, j’ai rien à offrir à un gosse moi. Déjà tout petit, ma mère me répétait qu’elle avait jamais connu gamin plus égoïste. Je pense qu’à moi, Dwayne Janssens. Papa était joueur de poker. Maman s’est suicidée après son arrestation. J’ai arrêté les cours à dix-huit ans, j’ai pas fait l’unif, pas d’école privée, juste le foot, les cartes, les filles et les moteurs. Vous avez vu mon bijou en arrivant ? Cette moto la, elle en a dans le ventre. J’ai l’impression que je vole à la moindre accélération. J’imagine même pas m’en séparer….un peu comme cette fille la, Ekaterina…je vous ai déjà dit peut-être ? Oui… Ca me revient. C’était rien de sérieux hein, je papillonnais….et elle aussi… Le gosse il est pas de moi…pardon ? Je vous ai dit le contraire ? Oh ouais, je voulais pas perdre la face mais, vous êtes psychologue non ? Secret professionnel et tout le tuin-tuin ? Fallait que je le dise. Vous me connaissez pas, je vous connais pas….je risque rien en vous disant que je maudis cette garce d’avoir fait un gosse à un petit con dont elle se souvient pas le nom. Parce que c’est ça le pire. C’était rien de sérieux, je sais…je l’ai déjà dit mais….quitte à prendre son pied avec un autre, qu’elle se souvienne au moins de son nom…ca m’évite d’avoir le sentiment qu’elle m’a pris pour un con….un con qui malgré tout s’était attaché à elle… j’aurais peut-être dû lui montrer un peu plus….Peut-être… Sauf que Doc, vous m'avez vu ? Ma moto, mes jetons, mon cuir et mes manières ? Comme si c'était mon genre d'aller choper la honte devant les potes en lui donnant des surnoms ridicules. Comme si c'était mon genre de lui courir après aux moindres caprices, de la prendre dans mes bras, de lui envoyer des textos de la journée sous prétexte que j'ai entendu à la radio sa chanson préférée. C'est une blague ? Moi les niaiseries qu'on voit à la télé c'est pas moi. Je suis pas le prince charmant et si elle le cherche, je lui souhaite bon courage. Faudra pas qu'elle pleure, faudra pas qu'elle m'en veuille, c'est sa mère qui lui a bourré le crâne avec cette histoire de cheval blanc. Moi, je lui ai rien promis. Mon orguei et ma réputation, c'est tout ce qui comptent pour moi, vous comprenez... Les autres, ils viennent et ils repartent mais ma réputation, elle me collera toujours à la peau. Bref…Vous savez, je l'aime bien votre histoire de secret, j'ai l'impression que je peux vous faire confiance. vous en croisez des tonnes des gars comme moi, c'est ça que j'aime bien chez vous Doc. Vous écoutez, vous vous taisez et vous oubliez.... N'est ce pas que vous oublierez tout ce que je viens de vous dire ? [/list:u:abc8]
• Entrons dans le vif du sujet, voulez-vous ? Si vous êtes ici, c'est que vous avez forcément reçu l'une de ces lettres volantes. Quelle a été votre première réaction ? Qu'avez-vous fait alors ?
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Les lettres ? C’est une plaisanterie ? C’est à peine si j’ouvre mon courrier. C’est ma colocataire qui le fait pour moi. C’est une fille adorable. J’ai beaucoup d’estime pour elle. Si elle était pas la, je crois que je paierais jamais une seule facture. C’est simple. Je rentre chez moi. Je mange et je repars jouer ma paie. Et vous me demandez ce que j’en ai fait ? Pas vue, pas ouverte, pas lue. C’est des conneries. Les gens se sentent bien sans doute parce qu’on approche le printemps. Et le printemps, ça rend amoureux. C’est tout, faut arrêter de se prendre la tête. Les journalistes se sont jetés sur l’information. C’était un scoop. Je les comprends, faut bien qu’il gagne leur croûte. Mais les citoyens ? Mes compatriotes londoniens, je ne comprends même pas comment ils peuvent encore en parler. Ils n’ont rien d’autres à faire ? Rien d’autres à se raconter ? Je vous assure, avec le caillou que je chope dans ma chaussure, j’en ai rien à caler de cette lettre. J’en ai même pas discuté avec Ekat…..Hey m**…. Fais ch**… J’arrive encore à vous parler d’elle. Excusez-moi hein mais comprenez moi aussi, cette histoire avec elle, ça m’obsède plus qu’un bout de papier qui s’envole en Angleterre, je sais pas comment je vais m’en sortir et vous êtes la à me poser des questions sans queue ni tête. Je vous ai dit que j’étais un égoïste non ? Cette lettre, elle n’était pas pour moi. Dès lors, j’m’en bats la casquette. … quoi ? … Mais non, je m’énerve pas, qu’est ce que vous racontez ? Tu veux que je m’énerve pour voir ?
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• Seriez-vous du genre à faire une mauvaise blague à toute une ville? Si tout ça n'est qu'une mascarade, comprenez-vous le petit blagueur? [list]
Moi ? Faire ce genre de blague ? My god, jamais de la vie. J'aime pas les blaques. C'est le truc de ma soeur ça. Mais moi, les conneries de ce genre, ça m'amuse pas. Ouais, c'est assez paradoxal. J'aime pas les responsabilités, j'aime pas trop la pression et surtout, je déteste le suspens. Le suspens et les blagues sauf si derrière, il y a une méchante poussée d'adrénaline. L'adrénaline. C'est mon leitmotiv. Je me sens vivant et il y a que ça de vrai. C'est ma seule façon de m'amuser. Hein ? Le poker ? Tu m'insultes la Doc. J'ai l'air d'un amateur qui joue cinq euros à peine dans ma cuisine avec mes potes ? Je te parlais de vrai poker. Professionnel ou clandestin. Casino ou cave d'un café. Autour de moi, il y pas d'enfants de coeur, juste des bluffeurs. Le bluff. Toujours le bluff. Je crois que c'est ce que je fais de mieux. Mentir avec mes yeux. Je peux te faire croire que je suis proche de la quinte floche et j'ai même pas la top pair sur la table. C'est pareil dans la vie et ça marche fort avec les filles. Je reste abassourdi comme si je venais de voir la sainte vierge dès qu'elle m'embrasse alors qu'elles sont juste une fille parmi tant d'autres. Malhonnête? Moi ? Je crois que vous m'écoutez pas. Vous êtes bien psy vous. Je mens avec les yeux, pas avec les mots. Je leur parle pas. Je me confie pas. J'ai le coeur pas stable et si elles sont malignes, elles devraient comprendre que c'est pas moi qui vait les emmener voir des cascades, je suis pas le genre d'homme qu'on croise dans leur jardin secret. Je caline pas, j'embrasse peu, je m'affiche pas. En gros, j'offre rien. Mon corps, si elles en veulent et encore, je suis difficile. L'amour, ça torture l'esprit. Ecris-le dans tes notes et file le conseil aux ados que tu croiseras. L'amour, ça n'existe pas. L'amour, ça mérite pas que je me prenne la tête. Tu me trouves arrogant ? Ouais. Sans doute. Je t'ai dis, je suis orgueilleux. C'est le moteur de ma vie. Quand je prends une décision, c'est par orgueil. Si je m'énerve, c'est qu'on a blessé mon orgueil. Si je fais sortir quelqu'un de ma vie, c'est encore par orgueil et tu vois Doc, comme je suis rancunier. En général, quand on sort, on y rentre plus. Je finirai ma vie seul, avec amour propre et ma fierté alors, je crois que j'ai le droit d'être arrogant non ? J'ai grandi dans une cité, famille d'accueil. Ma mère nous a abandonné. Ma soeur et moi, on a été séparé. Mon père ? Je sais pas trop. Il est ce qu'il est et où il est. Je suis resté fort. J'ai ravalé mes larmes et ma colère. Si je montrais mes faiblesses, qu'est ce que je serais devenu Doc ? Hein ? Dis-moi, toi qui affiche tes beaux diplômes dans ton bureau, tu sais ce que je serais devenu ? Un tox ? Une lavette ? Un déchet ? Moi ? Jaloux ? Non. Je préfère ma vie à la tienne. Tu t'enfermes dans un bureau à entendre des dépressifs se plaindre. Moi, je prends pour argent comptant ce que la vie me donne, je me plains pas. J'envie pas la vie des autres. Je suis satisfait de mon sort. J'aurais pu mal tourner mais non, je sauve la vie des gens et le soir, je me fous de la gueule des perdants et des perdants. Je suis ni jaloux, ni possessif. Je sais que ce que la vie nous donne, elle nous le reprend un jour. Alors, non, je comprends pas cette gonzesse d'avoir mis au point un truc pareil. Son truc de lettre. Pardon ? Bien sûr que c'est une fille qui a mis cette mascarade au point. C'est un truc de romantique. Un homme comme moi, sans romantisme à la belle étoile, ça peut pas imaginer un cinéma pareil. Un mec, un vrai....ça pense à autre chose que de tapisser les trottoirs avec un bout de papier....[/list:u:abc8]
• Heum... Interessant, je prends note. Et une personnalité, quelqu'un de votre entourage, une célébrité? Une personne qui, à vos yeux, force l'admiration?
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Ca m’étonne que tu me poses encore cette question. Je pensais que j’avais été clair. Mon père. Mon père a toujours été mon modèle dans la vie. Bien sûr, cela ne veut pas dire que j’ai l’intention de suivre ses traces. La prison, c’est pas pour moi. Mais, depuis quand doit-on juger de la vertu d’un homme sur ses actions ? N’est ce pas ce qu’il règne dans notre cœur le plus important. Mon père nous adorait. Il adorait sa famille. C’est vrai, je vais jamais le voir mais…qui aime voir son modèle entre des barreaux. Je lui ressemble beaucoup mais j’ai un petit truc en plus. Un petit truc qui fait toute la différence. Et ce petit truc, c’est lui justement. Je suis façonné à son image mais j’ai fait moi-même les finitions. Je ne ferai pas les mêmes erreurs. Il m’a montré l’exemple à ne pas suivre. C’est plus marquant que les conseils qui ressemblent à l’autorité. Même loin de moi, il arrive à m’apprendre la vie. C’est pas étonnant ça ? Peut-être suis-je aveuglé par l’image du gosse que j’étais quand il fut emmené loin de moi. C’est vrai, c’est plausible. T’es pas si bête doc. Mais, vois-tu, il me reste quatre avant sa sortie. Et en quatre ans, il y a beaucoup d’eaux qui coulent sous les ponts. [/list:u:abc8]
J'vois quelqu'un.
[list]Pseudonyme:C!nzi€tt@ Avatar:Taylor Kitsch. Première impression: Commentaires: Je voudrais remercier mon père, et ma mère, de m'avoir fait si.....Ok, je sors...[/list:u:abc8]
Dernière édition par Dwayne Janssens le Mar 12 Mai - 20:38, édité 13 fois
Dwayne Janssens
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:02
• Je vais sembler m'éloigner du sujet, mais j'aimerais savoir une chose à votre propos, pour mieux vous cerner... Y a-t-il un événement qui vous a particulièrement marqué, dans votre existence?
C’était un vendredi soir et j'oublierai sans doute jamais le jour où mes rêves se sont enfuis sous mes yeux. J'ai rien su faire pour les rattraper. Mon père, Jake, était absent tous les soirs, il rentrait souvent tard, très tard et bien qu'il paraîssait ne pas tromper ma mère, je fus un jour le témoin d'une dispute entre mes parents qui m'amena à me poser beaucoup de questions sur l'amour, la vie, l'argent. Mon père aimait démesurément le jeu, un peu comme moi. C'est vrai. J'avoue. C'est son héritage après tout. Ce soir-la, un feu de joie crépitait dans l'atre de la cheminée. Mes parents avaient invités des amis. Nous jouions aux cartes, tous ensemble. Un jeu simple, à porter de tous. Un jeu italien que ma mère nous a appris pour l'occasion. Pourtant, elle ne jouait pas. Elle semblait triste, elle observait la table, riait très peu. Elle m'inquiétait. Elle semblait comme habitée par une peur inexplicable. Vous savez, ce genre de pressentiment qu'on ne parvient à s'expliquer mais qui fait des noeuds dans le ventre. Mon père jouait des coudes en nous éblouissant de tous de passe-passe. Nos yeux étaient rieurs. Je m'entraînais à l'imiter dans ma chambre. Je manie les cartes comme personne et lui aussi. Il les connaissait trop. Chaque soir, il se retrouvait autour d'une table de poker clandestine, jouait les économies de la famille, celle qui nous enverrait à l'université. Je comprenais pas, il m'épatait. J'étais fier de lui. Les larmes pleins les yeux, le coeur de ma mère. Ma mère était une force de la nature. elle était du genre saint-thomas, pas madame Irma mais, lorsqu'elle se souvenait cette nuit. Lorsqu'elle nous en parlait, elle se répétait qu'elle aurait pourtant écouter son intuition de femme.
" Chérie, viens donc jouer avec nous…" lui avait lancé mon père mais ma mère n'eut pas le temps de répondre. Un farfelu carillon résonna dans la pièce. Il m'amusait quand j'étais gosse mais après ce soir la, on la changé. A chaque pression, une chanson différente s'entonnait. On était en plein été mais c'est Jingle bells rocks qui déclencha l'hilarité quand il se mit en marche.
« Je vais ouvrir » lança-je déjà sur mes deux pattes en direction de cette porte que j'ouvris allègre. Mon sourire, il s'effaça face aux hommes en uniforme bleu qui souhaiteant parler à mon père. Je l'ai appelé et ma mère s'est mise à pleurer. Nous avons été envoyé dans nos chambres mais, je me suis caché avec ma soeur sur le palier, cachant sa bouche de ma main pour qu'on ne l'entende pas brailler. J'aime ma soeur plus que tout mais gamine, c'était une pleurnicheuse. Visiblement, mon père était un escroc. Il aurait détourné de l’argent, prélevé des acomptes pour des travaux jamais réalisés, volé le fisc, l’Etat, omis volontairement de payer ses impôts….J'étais le fils d'un arnaqueur qui allait écoper pour 20 ans de prison. Que dis-je, qui a écopé pour vingt ans. J'étais le fils d'un tricheur. Pendant des mois et des mois, nous avons été les témoins de la détresse de ma mère qui a noyé ses larmes dans des bouteilles d'alcool. Personne ne pouvait plus la résonner. Elle se suicidait. Sa mort était lente et je m'en contentais. Elle ne voulait plus travailler, ne se battait plus, se lamentait sur son sort malheureux. Elle était seul, sans mari et sans maison. Elle a été vendue pour payer l'avocat de mon père. Ni mots ni sourire ne parvenaient à la guérir de ses maux…pas même ceux de ses enfants adorés. Elle se laissait mourir mais au moins, elle était la. Je m'étais raisonner. Je pourrais pas l'aider. J'avais 14 ans lorsque je profitai de l'absence d'un professeur pour reprendre ma soeur à l'école et rentrer plus tôt avec elle. J'avais un cadeau de fête des mères pour elle. J'étais fier de moi. Je l'avais fait moi-même. Elle devait être seule. Comme d'habitude. Nous aurions pu passer du temps avec elle. J'étais impuissant face à son mal mais au moins, quand nous étions la, je savais qu'elle était mieux, ou elle faisait semblant pour nous rassurer. Je ne sais pas trop. Ma soeur appela ma mère. Une fois. Deux fois. Pas de réponse. J'enchaînai en vain. Personne ne répondait. Nous savions qu'elle était la. La voiture était stationnée dans l'allée. Je fixai ma soeur. Nous étions inquiets. La maison était trop silencieuse. Une bouteille vide roula sous mon pied quand je traversai le salon. Sa veste était accrochée au dossier d'une chaise et une tasse de café encore fumante gisait sur la table- basse. Gribouille, c'était notre chat, miaulait à mes pieds, se frottait à ma jambe et m'indiquait la direction à suivre. Je l'ai suivi dans la chambre de ma mère. Je poussai la porte mais la refermai aussitôt. Ma mère était pendue au milieu de la pièce. Ma soeur hurla devant ce funeste tableau, elle se laissa tomber à mes pieds alors que je sentais en moi un mélange de peine et de colère. J'avais envie de pleurer. Je ne pouvais pas. J'ai appelé les pompiers, la police, l'ambulance. Tout le monde, je savais pas trop quoi faire. Je me suis agenouillé près de ma soeur. J'ai tenté de la consoler en vain. On emmena ma mère en m'assurant qu'elle était déjà morte, que je n'aurais rien su faire. Pour tout vous avouer, j'en ai toujours douté mais que pouvais-je faire ? Après les funérailles, je me suis permis de pleurer, une fois en cachette. Depuis, ça ne m'est plus jamais arriver. C'est comme ça qu'on a été séparé, ma soeur et moi. On s'est toujours vu, on s'est toujours aimé mais on ne partageait plus le même toi. Une question de place. C'est comme ça les familles d'accueil, parait-il...
_______
C’était un samedi comme les autres. Je venais de sortir de la caserne après vingt-quatre heures de garde et si je rentrai chez moi, ce fut juste le temps de me nourrir, me reposer et me laver. Londres s’était montrée courtoise à mon égard. Ma veillée était calme. Pas d’incendie, pas d’accident de la route, juste les potes, les jeux vidéos, discussion moteur après les corvées habituelles imposées par le sergent chef de la brigade. Ahh. Quel beau métier. Quel bel horaire. En plus de faire fantasmer les filles, ça m’offre des congés pour le reste de la semaine. Quelle indulgence. Des jours comme celui-la, je pourrais en rempiler deux d’affilée. Ce soir-la, je me suis réveillé aux environs de 22 h et si d’autres auvaient pesté de n’avoir pu profiter du rare soleil londonien de cet après-midi de mai, je m’en fichais totalement. Certains me décrivent dandy. C’est une erreur. Je ne suis ni élégant, ni brillant et encore moins distingué. Ils confondent. Je suis un noceur, un joueur. Je vis la nuit et la plus douce mélodie à mes oreilles est le frottement des cartes à jouer que je bats.
J’avais rendez-vous dans mes quartiers. Un petit bar malfamé simple d’apparence au grand regret de son propriétaire. Nous, les habitués, ça nous arrangeaient bien. On donnait à notre café des allures de clubs privés et on sélectionnait scrupuleusement les membres de notre cercles : Des jeunes comme nous, passionnés du texas holdem. Nuls autres, sauf peut-être les hommes gras de frics qu’on plumait sans vergogne. Comme chaque soir, je m’arrangeai pour que mon entrée ne passe pas inaperçue. J’aime les regards sur moi. Enjôleur, je m’installe à la table, saluant le propriétaire. Je m’installai à la seule table de jeu occupée par 4 autres joueurs. Mes lèvres s’étirèrent dans un sourire narquois. J’observais mes futurs adversaires et me désolait de si bien les connaitre. Tellement bien que je comprenais à leur toc s’ils avaient vraiment du jeu où s’ils bluffaient. J’échangeai déjà mes billets contre des jetons. Le pot était faible. Pas de testa rossa pour moi ce soir-la. Peu m’importait. Je me faisais la main. D’ailleurs, j’étais assez pressé de commencer à jouer mais ça n’avançait pas. Je les taquinais déjà.
D : Alors ? Ca joue ou ça dort ? F : La ferme Spades. D : Ok. Ok. Je me tais.
Spades. C’est le surnom qu’il me donne. Souvenir de leur défaite cuisante. Une quinte floche à l’as de pique. Ils ne s’en remettront jamais je pense.
D: Je dis ça, je dis rien mais, parfois, il faut savoir faire tapis.
Je les narguais. Rien de bien méchant mais, il faut toujours que l’un d’entres eux boivent un peu trop. Ils s’énervent. Les âmes s’échauffent. L’ivre quitte la table, son pote aussi et il manque deux joueurs pour qu’on s’amuse.. Vous allez me dire, on peut jouer à moins de cinq joueurs au poker mais le plaisir est forcément amoindri. J’imaginais déjà que ma soirée était foutue quand elle passa la porte en compagnie de William. Son pote. Comment a-t’il pu nous cacher cette beauté ? Je ne sais rien d’elle mais le chatoiement doré de sa peau ambrée, le miroitement de la faible lumière dans ses pupilles foncées, le panache de sa chevelure brillante, la fluidité de ses souples et gracieux mouvements, son sourire radieux illuminant ses fins traits, le doux son de ses éclats de rires, sa voix harmonieuse....tout ça m'attirait fortement....Bref, son physique était parfait et j’ai su dès qu’elle croisa mon regard, qu’avant la fin de la soirée, elle serait mienne.
W : Salut Spades. Je te présente Ekat D : Salut
Un coup d’œil à la jeune fille, je lui précisai simplement que mon prénom était Dwayne. Elle me confia qu’elle se nommait Ekaterina. Will rejoint les trois joueurs restants. Ca me convient pas. J’invite Harry, le pilier de comptoir mais il est trop saoul pour comprendre. On éclate de rire quand la voix cristalline de ma voisine de table annonce nonchalamment.
E : Je joue D : Quoi ? E : C’est le pronom ou le verbe que tu ne percutes pas ?
Un « ohh » échappa à l’assemblée. D’aussi loin que je ne me souvienne, personne ne s’était adressé à moi comme ça… Personne. Et encore moins une fille. Elle commençait vraiment à me plaire.
D : Tu n’as pas froid aux yeux toi. Ok. Duke. Donne-lui des jetons.
L’échange fut vite fait. Elle n’était pas difficile à déchiffrer. Lorsque son jeu était passable, elle regardait ses cartes sans cesse et tapaient des ongles sur la table de bois. Je n’y allais que si j’avais du jeu. Aucun joueur n’oublie ce qu’il a dans la main. Lorsqu’elle bluffait, elle tapait du pied comme une enfant capricieuse. Elle était vraiment charmante. Par contre, si elle approchait le carré ou le full, ses yeux noisettes s’illuminaient. On pouvait presque lui deviner un petit sourire suffisant. Elle me défiait du regard. Je savais que je devais me coucher, à moins d’avoir la suite entre les mains. Je lisais en elle comme un livre ouvert et au bout de quelques mains, lorsqu’il ne restait plus que nous et qu'elle menait du double de mon pot. Plus chanceuse ou plus charmante ?. Je découvris dans ma main une magnifique paire d’as…L’as de cœur et l’as de pique. As de pique, mon meilleur ami tatoué dans l'aine. Je l’observai. Elle pianotait la table. Elle a du jeu, du jeu juste passable. Je grimace, prend le risque et annonce.
D : Tapis. C’est le moment de faire tes preuves ma jolie.
Elle me toisait et je la défiais. Mes jetons s’entrechoquaient dans mes doigts. Je ne l’ai pas quittée des yeux et j’ai même souri lorsqu’elle avança ses jetons. La joueuse. Elle est vraiment stupéfiante. Elle me plaisait de plus en plus. J’ai obtenu une paire au flop, le full à la river et elle a tapé du pied... Elle n’avait rien. Je le savais sans avoir besoin de découvrir son jeu. J’étais fier de moi et pourtant, je n’avais pas le cœur à l’achever. Je ne suis pas un gentleman. Gagner contre elle, c’est de l’antijeu. J’ai donc abattu mes cartes face contre table, je ne pouvais plus me coucher. Je lui ai présenté toutes mes félicitations. Elle ramassa l’argent, souriante, recueillant presqu’autant de compliments que de billets verts. Je m’éclipsai sans mot dire, rentrai chez moi, épuisé. J’ai tout perdu. Ou plutôt, je lui ai tout offert. Ma fidèle moto et son moteur exultent ma déception et une fois rentré, j’oubliai dans un verre de gin martini. Je me sentais abattu mais je n’arrivais pas à mettre de mots sur les raisons de mon amertume. Ma pseudo-défaite ? Ne pas m’être montrer agréable ? Je restais la, pensif, allongé sur le sofa de mon appartement désordonné quand on tambourina fort à ma porte. Trop fort. La voisine de palier n’était pas commode, il était passé minuit et, comme les flics et moi n’avons jamais été très amis, j’ouvrai rapidement sur une Ekaterina pleine de fureur qui, dans un accès de rage, je présume, me lança un as de pique et un as de cœur droit dans la figure.
E : Qu’est ce que c’est que ça ?
Je l’attrapai par le bras. Elle criait trop fort et le « judas » d’en face s’ouvrait déjà. D’un geste rapide, j’entraînais la furie dans l’appartement pour refermer derrière elle.
D : Tu es malade. Tu sais l’heure qui l’est ? E : Je t’ai posé une question.
Je soupirai. Joueuse et hargneuse. Ensorcelante et troublante. Entêtée et bornée. J’aurais mieux fait de la plumer.
D : Des cartes. E : Te fous pas de ma gueule, c’est un conseil. D : Ok. As de pique et as de coeur. E : c'est ton jeu Spades. Tu avais un full des dames par les as Dwayne.. D : Je suppose que tu voulais dire un « Full à l’as par les dames » ? E : Pourquoi ? D : Pourquoi pas ? E : Tu as cru qu’il fallait me faire la charité ? J’ai l’air d’avoir besoin d’argent. Pour qui tu te prends. Je déteste qu’on me prenne pour une idiote. Moi, ton argent, je n’en ai pas besoin. J’ai pas besoin qu’on me fasse l’aumône. Reprends-les parce que, tu vois, moi……
Je ne comprenais pas trop où était le problème. Elle me tendait des billets qui ne m’appartenaient qu’au quart. Elle ne s’épuisait pas de parler. Je ne l’écoutais plus. Mes yeux suivaient le mouvement de ses lèvres et comme je l’avais prédit, je brûlai d’une envie irrésistible d’y goûter. Qui a dit que mon impulsivité était une tare ? J’ignorai la main qu’elle me tendait et entourai, non sans douceur, son doux visage de mes mains pour l’embrasser passionnément. Elle reculai sous la pression de mon corps et je m’attendais à ce qu’elle me repousse, me gifle mais, elle partageait l’instant, y accordant plus d'intensité en mêlant ses doigts fins à ma nuque. Elle s 'est alors laissée guider par mon intuition et du couloir à ma chambre, je l’effeuillai délicatement. Elle imita. Consumant la nuit, nous étions dès cet instant amant. La suite de l’histoire, je crois que vous la connaissez Doc. Un an plus tard, elle est en cloque d’amant inconnu.
Dernière édition par Dwayne Janssens le Mar 12 Mai - 3:01, édité 6 fois
Dwayne Janssens
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:02
oups. J'ai été trop gourmande je crois.
Dernière édition par Dwayne Janssens le Mar 12 Mai - 3:10, édité 3 fois
Shaun A. Bostwick
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:06
ALALALALA TAYLOR !
Marylou O'Dowd
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:06
WELCOME
Micah Rosenberg
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:08
HOT.
Woody Russell BOHEMIAN • You can't hide standing under these stars.
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:09
Bienvenue.
Quinn Russell FREAKY •
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:18
WELCOMEUH
Dwayne Janssens
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:25
Merci tout le monde. Et ouais, je le trouve moi-même tres HOT
Micah Rosenberg
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:29
Le contraire serait étonnant
Leeloo Huntington
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:29
Han Taylor. Bienvenue.
Dwayne Janssens
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:32
pff. Je suis allée voir Wolverine. Je savais plus ou donner de la tête entre Hugh et Taylor. Gambit
Merci Leeloo
Katie Ford
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:33
J'dois être la seule à trouver ce type banal
* s'en va avant de se faire lapider par une horde de filles en rut *
Bevenuto
Marylou O'Dowd
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:36
Non, je suis d'accord T'aurais du prendre Hugh
Ekaterina Vycilinski
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:51
Azura Wildmore
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Sam 9 Mai - 23:57
Katie Ford a écrit:
J'dois être la seule à trouver ce type banal
* s'en va avant de se faire lapider par une horde de filles en rut *
Bevenuto
Tu n'es pas la seule Bienvenue.
Dwayne Janssens
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Dim 10 Mai - 0:49
Merci pour vos messages de bienvenue. Les filles, ne le trouvez pas hot seulement, ça me laisse rêver un peu plus qu'il sera à moi
Dwayne Janssens
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Mar 12 Mai - 3:24
Désolée du double post. Mais je crois que c'est fini.
Tinsley Cooper
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Mar 12 Mai - 11:41
C'est l'une de mes présentations préférées. Bordel, elle est juste parfaite. J'adore le personnage.
Ceallagh Dandridge
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Mar 12 Mai - 13:07
J'aurais pas dit mieux C'est rare que je prenne le temps de lire une présentation jusqu'au bout, et là
Marylou O'Dowd
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Mar 12 Mai - 13:19
Tout à fait d'accord avec vous, il est trop chouette.
Tinsley Cooper
Nombre de messages : 54 Âge du personnage : ♦ 20 Emploi/Etudes : ♦ Working kinda sucks. Humeur : ♦ Fucking Great. Date d'inscription : 10/05/2009
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Mar 12 Mai - 13:28
Copiteuses ! C'est ma mienne de présentation parfaite à moi.
Dwayne Janssens
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Mar 12 Mai - 13:43
Oh. Merci à tous, ça me touche vraiment beaucoup. Et moi, je crois que c'est la première fois qu'on me fait autant de compliments sur une de mes fiches.
Quinn Russell FREAKY •
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Mar 12 Mai - 20:28
Citation :
(...), de lui envoyer des textos de la journée sous prétexte que j'ai entendu à la radio sa chanson préférée. C'est une blague ? Moi les niaiseries qu'on voit à la télé c'est pas moi. Je suis pas le prince charmant et si elle le cherche, je lui souhaite bon courage. Faudra pas qu'elle pleure, faudra pas qu'elle m'en veuille, c'est sa mère qui lui a bourré le crâne avec cette histoire de cheval blanc
J'adore J'aime aussi beaucoup ta fiche, la personnalité de ton personnage I VALID YOU
Dwayne Janssens
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé Mar 12 Mai - 20:30
HAAN
Merci Merci Quinn aux avatars toujours plus beaux Je pensais pas faire autant l'unanimité (quoi ? J'exagère. Bon ok...un peu )
Je vais aller poster une fiche de relation . Et puis, je me déciderai à aller étudier . J'espère, ô oui j'espère, pouvoir revenir aujourd'hui encore...
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Sujet: Re: DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé
DWAYNE JANSSENS • Got a date with the devil __100% terminé