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 On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.]

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Woody Russell
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Woody Russell


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MessageSujet: On you I depend. I''ll cry on your shoulder. [R.]   On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.] EmptyLun 18 Mai - 23:43

On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.] 2q2ii6o On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.] 23miv5
TDOG0105 • DOCTOR_BOOSH @ LJ.


    Matthias et Woody, c'est compliqué. Matthias et Woody, c'est aussi l'histoire d'un couple qui se déchire. Mais Matthias et Woody, c'est surtout un homme et une femme que la vie a comblée et qui s'aiment passionnément. C'est un couple ordinaire, qui a ses problèmes mais ses instants de bonheur également. Cependant, la jeune Russell n'échangerait sa place pour rien au monde. Elle l'a trouvé, il est désormais sien. Elle ne voudrait le perdre en aucun cas, mais elle a l'impression qu'il s'éloigne, qu'il la laisse tomber. Elle ne sait pas comment réagir, alors elle crie. Il suit le mouvement, alors il hurle. Et une nouvelle dispute fait rage au sein de ce charmant couple. Elle n'en peut plus, elle souffre. Souvent. Elle sait néanmoins que sans lui, elle souffrirait encore plus. Alors elle s'accroche, comme elle peut.

    Ce soir était un grand soir et Woody l'attendait impatiemment. Matthias et elle avaient prévu de dîner en tête-à-tête, une façon de se retrouver un peu. De laisser les perpétuelles disputes de côté. Pour une fois au moins. Elle avait tout préparé pour l'occasion tant attendue. Des bougies qui éclairaient la pièce à elles seules, une table parfaitement dressée, une belle tenue, tout ce qui était essentiel pour que la soirée se passe au mieux. Elle était toute excitée, elle l'attendait. Il devrait déjà être arrivé. Dix minutes; elle s'assied. Vingt minutes: elle se lève. Trente minutes: elle fait les cent pas dans la pièce. Une heure plus tard, elle tente de se rassurer. Il va arriver, elle le sait. Il a certainement dû avoir un petit empêchement. Deux heures plus tard, elle ne tient plus, elle regarde par la fenêtre. Les rues sont désertes, tout comme la maison. Elle se sent seule, elle tente en vain de se faire à l'idée qu'il ne viendra pas ce soir. Une nouvelle fois. Trois heures et quelques minutes plus tard, elle éteint les bougies. Il ne viendra pas. Désormais elle en est certaine. Quatre heures plus tard, elle ferme les yeux et s'endort.

    Elle ne veut pas d'une nouvelle dispute. Elle aimerait revenir en arrière, aux prémices de leur relation. Tout semblait si parfait. Tout était parfait. Et puis il a changé. Elle aussi, un peu. Elle n'est plus aussi calme, elle ne contrôle plus autant ses sentiments, ses paroles. Elle ne contrôle plus ses faits et gestes. Woody est déstabilisée et ne sait plus quoi faire. Il y a même eu des fois où elle a eu envie de s'éloigner de leur habitat, ne serait-ce qu'une demi-journée. Et là, il avait encore oublié. La soirée, tous les préparatifs, les bonnes intentions de la demoiselle, tout était tombé à l'eau. Et la jeune femme s'était assoupie sur le canapé du salon, jusqu'à ce que le bruit des clés dans la serrure ne la réveille. Il était arrivé. Il était venu. Avec des heures de retard, mais il avait daigné se présenter. Il entra dans la grande pièce, elle l'observa un moment, sans prononcer un mot. Cette soirée lui tenait particulièrement à cœur.
    « Tu as oublié cette soirée, hein ? Une nouvelle fois. »
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Matthias Radley

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MessageSujet: Re: On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.]   On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.] EmptyMar 19 Mai - 5:43

    « Et une tournée générale pour tout le monde ! » Des cris accompagnèrent cette déclaration, tandis que Matt levait son verre, le trinquant avec Graham. Les deux jeunes gens ne travaillaient pas ce soir-là, néanmoins, ils avaient décidés d’aller faire un tour au Fridge. L’endroit n’était pas seulement leur lieu de travail, c’était aussi le lieu de réunion de ce groupe d’amis éclectiques, auquel venait se greffer qui le voulait. Il n’était pas rare donc, que même si les deux amis n’étaient pas de service ce soir-là, ils venaient honorer le lieu de leur présence, déconcentrant les barmans de leur travail par les plaisanteries qu’ils faisaient ça et là. Avec un sourire, le jeune homme trinqua son verre avec Katie, qui assurait le service ce soir-là, et en but une longue gorgée, laissant un sourire de satisfaction s’étirer sur ses lèvres. « Hey, Matty ! » Se tournant vers Graham, qui l’interpelait, l’intéressée haussa le menton. « Ne m’avais-tu pas dis que tu avais un souper ce soir avec Woody ? »

    Fuck. Ne prenant la peine que d’hurler un « au revoir » général, le jeune homme agrippa sa veste et s’élança vers la sortie, tout en jetant un coup d’œil sur l’horloge. Il était presque minuit, ce qui signifiait que depuis presque quatre heures, sa fiancée l’attendait, pour le souper qu’ils avaient prévus depuis une semaine. Ils avaient passé presqu’un mois à se hurler dessus, jusqu’à ce soir où il l’avait surpris avec un bouquet de fleurs, et la promesse d’une belle soirée lors de sa prochaine journée de congé. Aujourd’hui. Encore une fois, Matt avait fait tout merder, en ne se présentant pas au rendez-vous. Non seulement ça, mais il ne s’était pas présenté parce qu’il était occupé à boire quelques bières avec les amis qu’il voit tous les jours au travail. Il avait oublié Woody aux dépends d’une bière avec Graham. Quel imbécile. Accélérant le pas, le jeune homme courrait presque à travers le dédalle des rues anglaises, renversant quelques touristes qui rêvassaient sur les trottoirs. Il souhaitait arriver chez lui le plus rapidement possible. était inquiet. Pas parce qu’il savait qu’il aurait le droit à une nouvelle scène de dispute une fois qu’il reviendrait à la maison, mais parce qu’encore une fois, il avait fait du mal à son plus grand amour.

    Il rentra en trombe dans l’appartement, haletant, épuisé par sa course à travers la ville. Avant qu’elle lui parle, il eut le temps d’apercevoir les couverts lancés à la va-vite dans le lavabo, les hautes bougies installées, mais éteintes, et la jolie robe que sa fiancée avait troqué contre un bas de pyjama. Son cœur se serra lorsqu’il entendit la froideur et la douleur dans la voix de Woody. Il entendait à la seule intonation de sa voix à quel point cette soirée lui tenait à cœur, à quel point il l’avait déçu. « Woody, je suis tellement, tellement désolé, j’ai… » Il baissa les yeux, gêné par sa propre conduite. Seule la jolie blondinette avait le don de le faire sentir mal de ses actions. « J’ai oublié. Oui. » La jeune femme planta son regard glacial dans le sien, et tourna les talons pour se rendre dans la cuisine, faire la vaisselle. Matthias la regarda un moment nettoyer les couverts, qui n’avaient jamais été salis, avec une hargne bien visible. Il soupira et s’approcha d’elle. « Je sais que j’ai tout fais merder encore. Je n’ai pas d’excuse, je ne veux pas chercher à m’enlever le blâme. Mais je suis désolé. »
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MessageSujet: Re: On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.]   On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.] EmptyMar 19 Mai - 21:06

    « Tu es désolé. Tu es TOUJOURS désolé, mais ça ne suffit pas Matthias! Combien de temps encore ? Va-t-on sans cesse se disputer sous prétexte que tu as oublié une soirée ? Notre soirée. » Elle n'osait même plus le regarder. Elle savait qu'en tournant la tête vers lui, qu'en voyant sa mine désolée, elle cèderait. Ou elle craquerait et hurlerait. Alors elle concentrait toute sa fureur sur l'éponge qu'elle tenait en main, frottant machinalement les couverts qui n'avaient même pas été utilisés. Elle avait besoin de se défouler sur quelque chose, c'était indispensable. Elle attrapa une assiette. Puis, un bruit sourd. Une assiette qui tombe et qui se brise. « Merde. » Elle vit son fiancé se rapprocher d'elle et le repoussa machinalement d'un geste de la main pour lui signifier qu'elle pouvait se débrouiller seule. Après avoir constaté les dégâts et observé les morceaux de porcelaine jonchant sur le sol, elle releva la tête. « Au moins, tu as eu le courage de l'avouer. Saches que je suis tout autant désolée que toi. Je suis désolée que ça ne marche pas comme je l'avais espéré... » Elle se dirigea alors vers le placard à balais, l'abandonnant une nouvelle fois dans la cuisine. Elle revint arranger les dégâts et ramassa les débris de porcelaine sans adresser un mot ni un regard à son bien-aimé. Un silence pesant s'était installé dans la pièce. Ah ça pour avoir merdé, il avait merdé. Dieu seul sait à quel point elle prenait sur elle pour ne pas lui balancer ses quatre verités en pleine figure. Pour une fois, elle avait su garder son calme. Enfin presque et pas bien longtemps, mais elle avait tenté de le faire. Sauf que c'était plus difficile que cela. Elle allait vraiment mal ces temps-ci, elle tentait de le cacher au monde, surtout à sa sœur. Elle n'avait pas versé une larme depuis le début de leurs incessantes disputes. Enfin, pas devant lui. Elle se retenait tant bien que mal. Généralement, ils s'engueulaient et Matthias s'en allait en claquant la porte derrière lui. Alors c'est comme si le bruit sourd, l'image de la porte qui se ferme annonçait une fin. Elle fermait les yeux et se laisser aller à son désespoir et à son chagrin. A chaque porte fermée après une dispute. C'était devenu une habitude.

***

    « Je parie que vous vous êtes encore disputés. »
    « Je ne sais plus quoi faire Quinn. »
    « Je n'irai pas jusqu'à te donner des conseils sur ta vie amoureuse, mais... »
    « Excuses-moi de m'être présentée chez toi à cette heure-là, mais il y a des fois où je ne supporte plus... tout ça. »
    « Ce n'est rien, entres. »
    « Non, je préfère rester à l'extérieur. Je pense qu'il va falloir que je réfléchisse. Je n'arrive plus à lutter. »
    « Tu peux rester ici cette nuit, si tu veux. »
    « Merci ma chérie, mais je ne préfère pas. Il vaut mieux que je rentre. »
    Ce jour-là avait eu lieu l'une de leur plus grosse dispute - pour ne pas dire LA plus grosse. Woody était dépitée, elle avait décidée que cette fois-ci, ce serait à son tour de claquer la porte derrière elle et de s'en aller. Elle avait besoin de réfléchir - tout comme aujourd'hui. Alors elle avait erré dans les rues désertes de la capitale à la recherche d'une réponse, d'une solution à ses problèmes. Solution que la ville n'avait su lui donner. Elle s'était retrouvée devant chez sa jeune sœur, Quinn. Peut-être avait-elle cru qu'elle pouvait l'aider. Pas réellement, elle savait qu'elle devrait régler son problème toute seule. Ou plutôt avec Matthias. Ils devaient communiquer plus, sans élever la voix, mais elle n'y parvenait pas. Et elle avait pourtant essayé maintes fois. En vain.

***

    Après avoir tout mis en état, elle se dirigea vers la pièce principale, le salon. Celle où elle passait le plus clair de son temps, hormis son lieu de travail. Elle s'installa sur un canapé et invita son fiancé à la rejoindre d'un geste de la main. Elle ne dit rien pendant un long moment. « Tu vois, j'en ai assez de me battre si c'est pour que tu oublies notre vie de couple comme tu le fais si souvent. Je ne pense pas qu'hurler l'un sur l'autre ne serve à quelque chose, à part à nous faire du mal mutuellement, mais... je n'en peux réellement plus. Je ne sais plus quoi faire. Et tu ne m'aides pas. » Elle avait dit tout cela sur un ton détaché et las à la fois. Et pour la première fois, devant lui, une larme perla sur son visage. Elle était vraiment au bord du gouffre. Elle tourna la tête et contempla le paysage qui s'offrait à elle. Les rues de Londres, illuminée par les quelques réverbères encore allumés.
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MessageSujet: Re: On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.]   On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.] EmptyVen 22 Mai - 7:19

    Matthias s’installa piteusement aux côtés de Woody sur le canapé, se laissant écraser dans le dossier de celui-ci, fermant ses yeux et pressant ses mains contre ses tempes. La jeune femme ne l’avait pas laissé aider à nettoyer les débris de porcelaine, et depuis qu’il était rentré, le jeune homme se tenait gauchement debout, à la regarder d’un air triste. Il se sentait affreusement misérable d’avoir ainsi gâché une soirée que s’annonçait si bien, qui aurait réellement pu leur permettre de discuter calmement, de se retrouver, d’avoir des heures à ne consacrer qu’à l’autre. Il leva les yeux vers sa fiancée, et tressaillit en voyant une larme s’échapper de ses yeux. Matt savait qu’il avait merdé, et grave, si elle se permettait de se montrer ainsi vulnérable devant lui; ça ne ressemblait pas à Woody de pleurer. Il tendit la main pour essuyer cette larme qui perlait sur sa joue satinée, mais la jeune femme tourna la tête vers la fenêtre, alors qu’elle brisait finalement le lourd silence qui s’était installé entre eux. Malheureusement, bien que le jeune homme s’était promis de ne pas s’énerver, de ne pas agir comme l’imbécile qu’il est d’habitude, le dernier commentaire de sa belle le refroidit. Il se leva, commença à faire les sangs pas, et tandis qu’il se forçait à respirer tranquillement pour se calmer, la fureur bouillonnait de plus en plus en lui. « Je ne t’aide pas, je ne t’aide pas… » Il soupira et se prit la tête dans les mains. « Mais bordel Woody ! Comment peux-tu dire ça ! » Son ton était fort et glacial, mais ses yeux exprimaient néanmoins une tristesse infinie. « Je concède sans problème que je suis un imbécile, mais de là à dire que je ne t’aide pas, que je ne fais pas d’efforts… J’ai tellement changé pour toi. J’en ai tellement pris sur moi, j’ai tellement fais d’efforts. Ne fais pas comme si j’étais la seule et unique raison de nos chicanes. » Baissant les bras, découragé, le jeune homme s’installa sur la chaise qui faisait face au divan et se pencha un peu vers l’avant, appuyant ses avant-bras sur ses genoux. « Crois-moi, je fais du mieux que je peux pour changer, pour t’aider. Reconnais-le au moins, dis-le moi que ces efforts ne sont pas vains. » Déjà les efforts paraissaient. Son ton était plus calme, plus contrôlé, il était visible qu’il luttait contre l’énervement qu’ils les avaient détruits tant de fois déjà.

    ***


    « AH, mais c’est quoi ton problème merde ? »
    « MON PROBLÈME ? C’est tes grands airs et tes petites attitudes. Tu n’as pas à agir avec moi comme si j’étais le dernier des imbéciles tu sais. »
    « Eh bien, on ne dirait pas. Tu agis comme le dernier des imbéciles. »
    « Tu sais quoi Woody ? Je n’ai pas besoin de quelqu’un pour me juger et pour contrôler ma vie. Je ne suis pas le parfait petit copain, et si tu n’es pas prête à accepter les défauts qui viennent avec les gars de mon genre, je n’y peux rien. »
    « Au contraire. Il n’y a pas de gars de ton genre Matt… Tu as les opportunités de devenir quelqu’un de bien… »
    « Tais-toi, j’ai dis que je n’en pouvais plus de tes jugements à la con. »
    « Oh et puis merde, on reparlera quand tu seras prêt à avoir une discussion entre adultes. »
    « Fuck it, moi je me casse. »
    Et il était partit en attrapant sa veste, claquant la porte derrière lui. Il savait qu’il avait tord, et il était bien trop orgueilleux pour l’avouer à Woody. Il choisissait la voie facile donc, la fuite. C’est ce qu’on lui avait appris : dès que ça devient trop compliqué, fuis. Et il appliquait cette instruction sans jugement, sans se rendre compte que ses disparitions inquiétaient sa copine, que son attitude immature n’aidait pas du tout à gérer leur conflit. Mais peu à peu, la présence de la demoiselle l’apaisait, et lui démontrait qu’en effet, il n’avait peut-être besoin qu’un peu d’encouragement.

    ***


    Soupirant de nouveau, Matthias tendit ses mains pour attraper celles de Woody dans les siennes, les serrant doucement. « Je ne veux plus me battre contre toi continuellement, je n’en ai plus la force. Mais on dirait que peu importe à quel point j’essaie, à quel point je fais des efforts, je ne suis jamais totalement quelqu’un d’autre. Cet imbécile reste à quelque part, et il en fait à sa tête par moment. » Amenant une des mains de la jeune femme à ses lèvres, il l’embrassa doucement, fermant les yeux, avant de replonger son regard dans celui de la demoiselle. « Parfois je me dis que tu mérites tellement mieux. Quelqu’un qui saurait te rendre heureux, quelqu’un qui serait là pour toi… Quelqu’un qui représenterait pour toi ce que tu représentes pour moi… »
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MessageSujet: Re: On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.]   On you I depend. I'll cry on your shoulder. [R.] EmptyVen 22 Mai - 14:07

    La belle vue que lui offrait le paysage l'apaisait. Elle se sentait plus légère et cela lui faisait oublier la situation si délicate dans laquele leur couple se trouvait. Pourtant, il avait bien fallu qu'elle revienne sur terre. Effectivement, Matthias s'était une nouvelle fois emporté. Inutile de dire qu'elle s'attendait à cette même réaction. Elle l'observa s'agiter dans tous les sens, elle l'écouta hurler, mais elle le laissa parler et ne dit rien. Et pourtant, il avait l'air bien plus énervé que d'habitude. Il avait tout fait raté, certes, mais jamais elle ne lui avait dit tout cela dans le but de le dévaloriser. Elle savait qu'il faisait des efforts, oh ça, oui. Peut-être qu'il ne savait juste pas se comporter comme il faut. Ca prend du temps de changer, elle le sait. Elle ne lui demande pas de devenir une toute autre personne, mais d'être un tant soit peu plus attentif en ce qui concerne leur vie de couple. Elle ferma les yeux et toutes ces paroles qu'il lui adressait lui faisaient mal. Très mal. « ARRÊTE! Tu n'es pas un imbécile, d'accord ? Il t'arrive d'agir en tant que tel et je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais tu n'es pas le seul à souffrir. Ne me fais pas passer pour l'abominable mégère de l'histoire. » Plus elle parlait, plus elle avait envie de pleurer, de se laisser aller. Elle n'en pouvait plus, elle voulait être heureuse. Et ce ne serait pas sans lui, quoiqu'il puisse dire. « Nous sommes tous les deux responsables. Peut-être que j'avais tort de vouloir faire de toi quelqu'un que tu n'es pas réellement. Je ne sais pas, dis-le moi. » Elle ne disait pas qu'il n'avait jamais d'efforts, loin de là. Sauf que ça n'était pas suffisant à ses yeux. Elle savait aussi que parfois, elle lui en demandait un peu trop, mais c'était pour le bien de leur couple. Elle savait qu'en continuant comme cela, ils allaient se détruire mutuellement. Et ce n'était pas ce qu'elle voulait. « Tu sais que j'appréhende ces moments, tous les soirs après le boulot. Parfois je rentre la peur au ventre, peur de te savoir parti parce que tu en avais assez de moi et de mes sermons, peur d'être abandonnée, de me retrouver seule... sans toi. Je sais que tu fais des efforts considérables et je sais que peut-être parfois je t'en demande un peu trop, mais comprends-moi. Je ne veux pas me disputer sans cesse avec toi. »

    Elle était à bout de forces. Réellement. Elle ne pouvait plus retenir ses larmes et c'était bien la première fois. Elle laissa échapper un court sanglot et ferma les yeux une nouvelle fois. Elle sentit les mains de son bien-aimé sur les siennes et ce contact la rassura. La jeune femme savait qu'il était toujours là, avec elle. Peut-être avait-elle plus besoin de lui que lui avait besoin d'elle ? Il n'était pas parfait, mais c'est pour ça qu'elle avait choisi d'être avec lui. Mais des fois, elle avait envie de tout quitter, de laisser toute cette colère, toutes ces disputes derrière elle et ne plus jamais avoir à revenir. Elle ne voulait plus souffrir et le faire souffrir par la même occasion. « Ne dis pas ça, je t'en prie. C'est de toi dont j'ai besoin. Pourquoi refuses-tu de le voir ? TU représentes tout pour moi. Sinon, pourquoi crois-tu que je m'attache tellement à toi, à nous, à notre couple ? J'aurais très bien pu m'en aller, j'ai eu de nombreuses occasions et j'ai préféré rester ici avec toi. Tu es le seul que j'aime. Tu as changé. Et en bien. Mais moi j'ai l'impression de devenir celle que je ne veux pas être. Tu peux me dire que e suis trop envahissante que ça m'étonnerait pas. » Woody approcha sa main du visage de son fiancé et effleura l'une de ses joues tout en le regardant dans les yeux. Les larmes noyèrent son visage et elle ferma les yeux, en espérant qu'en les ouvrant que tout cela n'était qu'un cauchemar, qu'elle allait se réveiller une bonne fois pour toutes et vivre une vie normale avec Matthias. Jamais sans lui. Elle espérait.
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