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| | HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream |  |
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| | Sujet: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Mer 13 Mai - 22:37 | |
| « La honte que cause l’amour est comme sa douleur : on ne l’éprouve qu’une fois. On peut encore la feindre après ; mais on ne la sent plus. Cependant le plaisir reste, et c’est bien quelque chose. »
Séance chez le psy. ▬ L'État a jugé qu'il était nécessaire de faire un état des lieux à l'heure actuelle, à la suite de tous les événements qui se sont accumulés depuis quelques mois. Ainsi, elle lance un avis général à la couverture d'un des quotidiens les plus célèbres du pays, annonçant que tous les habitants de la Capitale devront se rendre à un entretien (évidemment, gratuit) chez un psychologue, pour discuter de leur vision des choses et de la façon dont ils vivent l'apparition mystérieuse de ces lettres. Si vous avez donc reçu un courrier vous donnant l'ordre de vous rendre à ce rendez-vous dont la date est déjà fixée, ne vous affolez pas, vous n'êtes pas (encore) complètement fou. J'me fais suivre. |  tommorowbrings
So baby please kill me
Oh baby don't kill me
But don't bring that ghost round to my door
I don't wanna see him anymore
Oh, baby! Please... |
• Bonjour, je suis le Professeur Carlson, votre psychologue. Pouvez-vous me parler de votre situation ?
Bonjour. Donc, parler de ma situation… Eh bien, ma situation est semblable à pas mal d’autre situation. J’ai 21 ans, je vais sur mes 22, enfin… c’est encore dans longtemps, onze mois, mais j’ai hâte, parce qu’un anniversaire, ça veut dire qu’il va se passer des choses… Ah, oui! Je m’appelle Hemingway. Oui, je sais, ça peut faire bizarre au départ, je vis dans l’ombre d’un mort que je ne connais même pas. Mon prénom? Lullaby. Original? … On peut dire ça comme ça je crois. Sinon, je suis célibataire. Depuis quand? Oh, depuis toujours maintenant, c’est devenu un concept, un état d’esprit, même quand je suis en relation, je suis célibataire. Du coup j’en profite pour m’occuper de moi, parce que j’ai depuis toujours décidé de ne pas me laisser envahir, me laisser avoir par les autres… Enfin, là, je m’éloigne, n’est-ce pas? Donc, oui, je suis en études, j'étudie l'art. Vous voyez ça, j'ai 21 ans et je suis une étudiante en art. J'enregistre toutes les théories qui rendent l'art plat. Je pourrais vous faire part de tellement de questionnements sur l'Art. J'aime l'Art. M'enfin, tout le monde sait que mes études en Art ne sont qu'une excuse qui est censée donner un sens à ma vie. Parce qu'il est clair, pour n'importe qui me connaissant, que je ne suis pas faite pour les études, je ne supporte pas de rester enfermée trop longtemps dans une salle. Entourée des mêmes personnes complètement inintéressées, molles, qui ne se préoccupe que de leur avenir social. En fait, j'aime rester seule, ou accompagnée de mes livres. Ou pour le mieux, de personnes originales qui ne font pas semblant d'être ce qu'elles ne sont. Ça doit être pour cela qu'on dit de mes amies qu'ils sont tous des gens bizarres, étranges, décalés. Mais j'aime ça, je l'avoue.
• Entrons dans le vif du sujet, voulez-vous ? Si vous êtes ici, c'est que vous avez forcément reçu l'une de ces lettres volantes. Quelle a été votre première réaction ? Qu'avez-vous fait alors ?
Oui. Je vous l'avoue, j'ai reçu une de ces lettres. Mais il faut avouer que cela est tout à fait évident, puisque tout le monde à Londres en a reçu au moins une. Et avec tous les discours écologiques que nous entendons partout dans les journaux, je ne pouvais pas la jeter tout simplement, cela aurait été un crime, n'est-ce pas? Et puis, si je ne la jetais pas, il fallait bien la lire. ... Mon sentiment? Eh bien... Je vous avouerez que ce n'était pas tellement de la surprise, non. Je ne sais pas, ce n'était pas non plus comme si je m'y attendais, mais c'est juste que ... la surprise n'était pas réellement là. Après tout, ne dit-on pas qu'à notre époque, les gens ne sont plus surpris de rien? Ce n'est pas ma faute. C'est la faute de la publicité, du monde de marketing. D'ailleurs, toute cette histoire de lettres ne serait-elle pas une simple histoire de marketing? Mais je vous avouerez que j'ai tout de même ressenti quelque chose. Non pas pour cette histoire de mère, tellement. Plutôt pour ce que cela faisait revivre en moi. Je vis dans l'ombre d'une merveilleuse histoire. Et depuis, je crois que la passion, et je n'utilise pas ce mot pour sa beauté, juste pour faire genre comme la plupart des jeunes de nos jours, non, c'était une vraie passion, nous ne pouvions vivre quelques secondes l'un sans l'autre, et sinon, nous pensions forcement à nous. C'était fusionnel, beau, banal au fond. Et alors qu'à chaque fois que je me baladais, j'avais un léger pincement au cœur en me disant que peut-être, oui, peut-être, il serait là, au croisement de deux rues. C'est triste et pathétique. Je sais, je ne me le pardonne toujours pas. Cet espoir qui ne fait pas vivre mais qui m'abime toujours un peu plus, c'est triste. Et donc, ces lettres. Ces lettres m'ont fait ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes. A partir de maintenant je me suis jurée que jamais je ne repenserais à cette histoire, qu'à partir de maintenant j'allais VIVRE! Pour de vrai, et non pas faire tout simplement faire semblant. Certes, je ne changerais pas vraiment de style de vie, loin de là, je suis trop attachée à ma sorte de débauche pour cela. Mais je vivrais, sans cela, bien plus sainement.
• Seriez-vous du genre à faire une mauvaise blague à toute une ville? Si tout ça n'est qu'une mascarade, comprenez-vous le petit blagueur?
Une mascarade? Sincèrement, je le pense, mais je n'en voudrait pas le moins du monde à la personne qui est derrière tout ça, je trouverais ça peut-être même mieux. Quant à faire une blague à toute une ville? Oh non, c'est beaucoup trop pour moi. Je préfère toujours m'en prendre directement aux nerfs des personnes, j'apprends à les connaitre pour mieux jouer avec leurs sentiments, leurs nerfs, faire cela avec toute une population, ce serait beaucoup trop. Vous savez, je suis une jeune fille pas très blagueuse. On dit souvent que mon humour se fait sentir par mon côté sarcastique. Je dois donc être la Reine des sarcasmes car tout de même, tous mes proches meurent de rire à chaque fois que je leur parle. Mais il parait tout de même que je suis une personne assez spéciale. Même si cela ne parait pas aux premiers abords. D'après mes amis proches, il semblerait qu'il est compliqué de savoir sur quel pied danser avec moi. J'ai un caractère beaucoup trop violent, je peux passer d'une gentillesse extrême à une méchanceté excessive, et il parait que pour cela, je trouver toujours les mots justes qui blessent et pointent juste là où il faut. Et puis, d'après certains amis, je suis même un peu fofolle. Enfin, dans le bon sens du terme. Parce qu'il parait que je suis du genre à foncer selon mes envies, à ne faire que ce qui me passe par la tête, vous savez, dans le genre pas compliqué. Et puis, je suis toujours la première pour avoir des idées bizarres, j'adore essayer un peu tout, faire un peu n'importe quoi, manger n'importe quoi n'importe quand. Bref, je suis du genre à faire exactement ce qui me plait, quand ça me plait, sans forcement faire attention au reste du monde, ce qui est parfois dommage pour les autres. Mais il semblerait que depuis que j'ai été lâchement abandonnée par Nathanaël, j'ai une petite part de tristesse qui assombrit parfois mon regard d'habitude si pétillant. Il semblerait que je sois devenue un peu plus fragile. Est-il utile de rajouter que je ne suis même plus du genre à envisager de véritablement relations? Déjà qu'au départ je ne croyais pas en l'amour, maintenant c'est bien pire. D'ailleurs, Clyde dit de moi que je suis une femme à hommes, que je les attire, que je choisis parfois les mauvais, mais il semble me reprocher d'enchainer les histoires d'un soir. Mais peut-être que l'amour ne serait qu'un enchainement de petites histoires au fond...
• Je vais sembler m'éloigner du sujet, mais j'aimerais savoir une chose à votre propos, pour mieux vous cerner... Y a-t-il un événement qui vous a particulièrement marqué, dans votre existence?
Ça a terminé comme ça. C'était pourtant une belle journée. Je me souviens, je portais une robe à fleurs qui annonçait l'été. Lui, il avait enfilé ce pantalon aussi vieux que l'arbre dans la cour. Il était troué par endroit et taché de peinture, il était pas mal usé, mais il lui allait divinement bien. Et puis, il avait enfilé ce pull que je lui avais offert il y a tellement longtemps. J'y avais tricoté un cœur à l'intérieur. Il ne l'avait d'ailleurs porté qu'une fois avant cela. J'aurais dû m'en douter. Ça aurait dû m'alarmer. Il était encore assez tôt, je revenais de Camden, j'y étais partie faire quelques achats de dernière minute. Nous avions décidé de faire un brunch ce jour là. « Yesterday you told me 'bout the blue blue sky
And all that I can see, and all that I can see, and all that I can see
Is just a yellow lemon-tree ». Ça chantait dans mes oreilles, même mon I-pod était de bonne humeur. On aurait pu me prendre comme figurante pour un film d'adolescent tellement je respirais le bonheur, avec mes yeux qui pétillaient d'envie, mon sourire niais qui barrait mon visage. Je ne pouvais m'empêcher de gambader. J'étais d'ailleurs tombée, je m'étais écorché le genou, ça avait saigné et laissé un air de saleté, comme ces enfants qui jouent à Chat avec trop de bonne volonté. D'ailleurs, j'étais jeune aussi, c'était il y a 2 ans, 4 mois et 3 jours. Je n'avais que 20 ans. Vous savez, cet âge où l'on vous dit que vous pouvez tout vous permettre. Cet âge où vous êtes censé profiter et vivre le bonheur de la fulgurance que vous ne retrouverez jamais. Il me reste depuis comme un arrière goût amer, comme si j'avais gâché à jamais ma vie. Même si j'ai quand même eu de bons moments, cela ne m'empêche pas d'avoir des regrets... Et donc je rentrais dans mon appartement, j'allais le retrouver, lui, si merveilleux, sans qui je ne pouvais, ne savais, vivre. Nous avions passé la soirée ensemble, chez moi. Puis il avait du repartir vers minuit, tel une nouvel Cendrillon. Après son départ, j'espérais déjà le moment où je le reverrais. Son odeur avait envahie ma chambre, mes draps. J'étais bien. J'étais sur le point de m'endormir. Puis Clyde avait sonné. C'était un grand ami depuis tellement longtemps qu'on savait tout l'un de l'autre, qu'on pouvait tout faire ensemble. C'était également un ami de Nathanaël. Mais notre passion amoureuse compliquait leur rapport. Nathanaël ne pouvait comprendre que je ne voyais Clyde uniquement comme un ami, je ne le voyais même pas comme un homme tel quel pour qui j'aurais pu avoir d'autres sentiments que cette amitié fraternelle. Nathanaël se montrait souvent jaloux, il arrivait qu'il en vienne aux mains avec Clyde, à cause de moi et je me sentais terriblement coupable face à notre seul véritable ami qui nous rattachait tout de même au reste du monde. Ce soir là, une fois de plus, Clyde ne pouvait rentrer chez ses parents, il était donc venu dormir avec moi. Ça ne me posait aucun problème. Il me répétait sans cesse qu'une fois qu'il aurait droit à son indépendance, il me rendrait mon intimité, il s'excusait mais ça ne me posait vraiment aucun problème. J'entrais donc dans mon appartement, Nathanaël avait un double de ma clef, j'allais donc le retrouver dans la cuisine, il devait avoir fait couler le café. C'était tellement mignon quand il essayait de me faire un café, mais il ne comprenait pas comment je les aimais. Seulement, il n'était pas dans la cuisine et le café n'était pas prêt. J'allais donc dans le salon, il devait être enfoncé dans les gros coussins, j'avais lâché, sans m'en rendre compte, mes achats sur le sol. Mon cœur accelerait, je ne pouvais croire qu'il n'était pas là. J'entrais donc précipitamment dans ma chambre. J'entendais l'eau couler dans la salle de bain, j'ouvrais la porte avec une certaine crainte, bien qu'il était inenvisageable pour moi que Nathanaël ne soit pas là. Mais je ne trouvais que Clyde, il devait savoir où était Nathanaël. J'allais lui demander s'il n'avait pas appelé, justement, mais sans que je ne comprenne pourquoi, il s'était précipité sur moi, m'enserrant dans ses bras. Il me consolait, me disait des mots gentils. Je n'y comprenais rien. Et finalement, après un quart d'heure, je m'éloignais violemment de lui. Il était encore en caleçon, il dormait en caleçon. Il n'avait pas l'air d'avoir déjeuner. Il n'avait même pas son air heureux qu'il avait toujours, surtout lorsqu'il était chez moi. Il y avait quelque chose qui clochait. Et puis, son œil était violacé. Certes, il était plus grand que moi, mais je le voyais mal se prendre une lampe dans l'œil. C'est alors que je compris tout ce qu'il se passait. Nathanaël m'avait abandonné, il s'était encore battu avec Clyde. Il avait du rentrer quand Clyde était encore dans mon lit, en caleçon, et lui refaire une crise de jalousie. Mais pourquoi était-il parti? Pourquoi m'avait-il si lâchement abandonné? « Bang bang, he shot me down Bang bang, I hit the ground Bang bang, that awful sound Bang bang, my baby shot me down. » Je venais de comprendre, j'arrachais mes écouteurs. Dites ce que vous voulez, toutes les personnes qui connaissent une passion n'ont pas forcement un caractère plat. Et Clyde en a vue de toutes les couleurs ce soir là. Je passais des larmes, telle une pauvre petite fille esseulée et fragile, et alors Clyde me prenait dans ses bras, me consolait tant bien que mal, s'excusait, trouver les mots. Puis je m'énervais, furieuse, je hurlais, était blessante, je cassais un peu tout sur mon passage, et je crois que j'ai vraiment réussi à blesser Clyde. Puis je me suis calmé, et j'ai passé une semaine entière enfermée dans mon appartement, n'acceptant la présence que de Clyde. Je suis restée aussi molle pendant tout le reste de l'année, je vivais de Tequila, narguilé, et il régnait dans ma chambre une délicieuse odeur opiacé qui est resté jusque là. L'année d'après, Clyde a réussi à me faire ressortir, je m'appliquait encore un peu plus sur mes cours. J'allais toujours dans mes soirées bizarres, Clyde ne comprenait pas toujours, essayait de m'éloigner de mes nouveaux amis pas toujours très nets. Voilà. Ça a terminé comme ça.
• Heum... Interessant, je prends note. Et une personnalité, quelqu'un de votre entourage, une célébrité? Une personne qui, à vos yeux, force l'admiration?
Vous voyez, j'ai était passionnée. Je l'aime encore beaucoup, et sincèrement, je ne me remettrais jamais du personnage qu'il ait, ou était, peu importe. Nathanaël est donc la seule personne, je crois, que j'admire un tant soit peu. Pourquoi? Je n'en sais rien. Il n'était pas forcement un modèle de beauté, il était doué que pour des choses pas très importantes pour le reste du monde, il s'énervait vite, avait un caractère de feu. Je ne sais pas. Je ne sait pas contrôler mes sentiments, je n'arrive pas à me laisser aimer les gens, alors accepter d'admirer quelqu'un d'autre que moi, c'est un peu difficile.
Dernière édition par Lullaby Hemingway le Sam 16 Mai - 23:19, édité 10 fois |
| | | | Marylou O'Dowd
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Mer 13 Mai - 22:56 | |
| Bienvenue parmis nous  | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Mer 13 Mai - 23:07 | |
| Merci  |
| | | | Woody Russell
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Mer 13 Mai - 23:08 | |
| MOI JE SAIS QUI TU ES.   Je te réserve la plus belle.  Bienvenue.  | |
| | | | Matthias Radley
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 21:57 | |
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| | | | Warden Dawlish
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 22:00 | |
| Bienvenue. | |
| | | | Woody Russell
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 22:04 | |
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| | | | Billie Stanford
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 22:08 | |
| A ce point  Commet ça se fait  |
| | | | Leeloo Huntington
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 22:15 | |
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| | | | Invité
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 22:17 | |
| Oh, une belle Leighton Merci beaucoup  |
| | | | Billie Stanford
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 22:17 | |
| Oui, à ce point. Bah je sais pas.  | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 22:22 | |
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| | | | Billie Stanford
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Jeu 14 Mai - 22:37 | |
| Charlie=Woody hein.  Mais non mais non, roooh. Puis ça sert à rien de se cacher. | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Ven 15 Mai - 14:30 | |
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| | | | Woody Russell
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Sam 16 Mai - 12:45 | |
| Je l'ai pas mise mon adresse msn |
| | | | Graham Hayes
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Sam 16 Mai - 13:39 | |
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| | | | Graham Hayes
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Sam 16 Mai - 13:44 | |
| Sauf Woody Woodpecker, visiblement | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Sam 16 Mai - 13:47 | |
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| | | | Graham Hayes
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| | Sujet: Re: HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream Sam 16 Mai - 13:57 | |
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| | | | | | HEMINGWAY Lullaby • Freak out in a moonage daydream | |
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