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 This time i'll never let you go | Pv. A.F.

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MessageSujet: This time i'll never let you go | Pv. A.F.   This time i'll never let you go        | Pv. A.F. EmptyDim 14 Sep - 14:56

    This time i'll never let you go        | Pv. A.F. 2n7mo10 This time i'll never let you go        | Pv. A.F. 2z7ijrn
    icons (c) kissandbite ; holdyoutothat

    « 'Cause if you're not really here ;
    Then the stars don't even matter.
    Now i'm filled to the top with fear
    But it's all just a bunch of matter.
    'Cause if you're not really here,
    Then i don't want to be either
    I wanna be next to you
    Black And Gold »



    « Merci beaucoup ! Bonne journée. » lança-t-il au vendeur de café du Starbucks du coin.
    Patrick attrapa les deux gobelets et leur support en carton gris avant de tourner les talons et de se frayer un chemin vers la sortie. Le jeune homme se passa une main dans les cheveux et poussa la porte battante, avant de se retrouver à nouveau à l'extérieur, dans la rue perpendiculaire au Holland Park. Il fit quelques pas, tourna au coin de l'avenue avant de se retrouver devant l'entrée de cet endroit vert qu'il avait longtemps côtoyé durant son enfance. Il n'y avait pas de meilleur endroit dans Londres pour que les marmots jouent le dimanche après midi, pouvant courir, sauter, crier à leur guise. Et pourtant, malgré ces petits bouts pleins d'énergie le dimanche, le reste de la semaine Holland Park était un véritable havre de paix. L'endroit parfait pour des retrouvailles.

    Inspirant profondément, Patrick laissa un taxi noir passer avant de traverser la rue prudemment. Pas question de finir à l'hôpital aujourd'hui à cause d'un de ces taxis fous. Le jeune homme passa l'entrée du park et se dirigea vers leur endroit habituel. Ce petit coin à l'écart, derrière une souche d'arbre morte et entourée de buissons, était caché des regards curieux et donc l'endroit idéal pour des confessions intimes. Enfin, non, pas intimes dans le sens où vous l'entendez. Alice et Patrick n'avaient jamais été intimes à ce point là. Car oui, c'était bien elle qu'il allait aller voir, après tant de silence. Ils s'étaient brouillés récemment, à cause de ce petit-ami infidèle que Patrick avait dénoncé.

    « Je risque d’insister Alice, mais, il se fout de toi. »
    « Te rends-tu compte des propos utilisés. Tu ne le connais pas, tu ne sais même pas son prénom, et en plus de ça, tu te permets de dire des choses – fausses – sur lui, simplement pour ton petit bien être personnel. »

    Patrick secoua la tête en pensant à ce moment fatidique. Comment cela avait-il pu déraper à ce point ? Peut-être que Alice lui expliquerait, aujourd'hui, après avoir disparu de sa vie subitement. Pourtant... Le grand brun aurait tant aimé être à ses côtés, pour la soutenir lors de cette rupture. Et pas seulement pour se faire bien voir.
    Ce n'était pas ce qui c'était passé, et entre un petit-ami infidèle et un ami sincère, Alice avait fait son choix. Bien sûr, cela avait fragilisé Patrick, mais pouvait-il vraiment lui en vouloir, à elle, Alice Fleury ?

    - - - - -


    « Ouais, ouais, je te rejoins au stade d'ici une heure ! » lança-t-il à Rob avant d'éloigner son cellulaire de son oreille et de rabattre le clapet pour mettre fin à la conversation. Voila encore une bonne après midi de prévue : un temps pas trop ensoleillé, enfin, juste assez pour jouer au criquet, combiné à deux bons amis qu'il allait rejoindre pour une partie endiablée. Peut-être que Bianca et Andie se joindraient à eux et joueraient les pom-pom girls, qui sait...
    Patrick sortit de The Box, la salle de concert dont il était l'organisateur. Il venait de finir de régler les derniers préparatifs pour le show de samedi soir, et tout s'annonçait au mieux. Son travail décollait, il faisait du bon boulot et cela plaisait au patron. Il allait certainement lâcher l'université d'ici peu.
    C'est alors que son portable vibra dans sa poche, annonçant la réception d'un sms. Pat' attrapa son cellulaire tout en fermant la porte du club, et sursauta lorsqu'il vit le prénom d'Alice s'annoncer sur l'écran. Il s'empressa de lire le message.
    « Patrick, RDV à l'endroit habituel de Holland-P à 15h. Je te dois des explications. Alice »
    Un grand sourire s'élargit sur ses lèvres, avant de disparaitre tout aussi rapidement. Il allait la voir, elle allait lui expliquer, et merde, il portant son vieux T-shirt du lycée à l'effigie de Che Guevara.

    - - - - -


    Peu importe, il lui avait répondu en toute gentillesse qu'il y serait, avec deux cafés. Et le voici désormais devant l'endroit... tapissé de seringues vides et de petites cuillères limite rouillées. Il avait suffit de quelques mois pour que des dealers et des drogués investissent l'endroit. Il ne fallait pas qu'Alice voit ça, quelle ironie du sort...
    Pat' leva les yeux au ciel d'un air agacé. S'il avait eut le temps, il avait nettoyé l'endroit, il l'aurait rendu parfait pour Alice. Mais il était déjà quinze heures tapantes, et il ne voulait pas qu'elle le voit accroupi parmi des restes de défonce, cela ferait déplacé pour des retrouvailles.
    Il se retourna alors, scrutant des yeux le panorama qu'il avait du park, pour saisir Alice à la volée et l'emmener loin de cet endroit qui, au final, avait évolué en même temps que leur relation.
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MessageSujet: Re: This time i'll never let you go | Pv. A.F.   This time i'll never let you go        | Pv. A.F. EmptyDim 14 Sep - 15:51

« I will be
All that you want
And get myself together
‘Cause you keep me from falling apart
All my life
I’ll be with you forever
To get you through the day
And make everything OK. »


La journée avait été longue, et c’est pour cela qu’Alice détestait autant les Dimanche. Savoir que le lendemain, elle devait reprendre cette routine comme aller en cours et voir Patrick sans savoir le regarder, par crainte peut-être. Depuis quelques jours, le jeune homme semblait hanter les pensées de la demoiselle, elle était rongée par le remord, c’était aussi simple que cela. De mauvaises choses l’avaient fait commettre de mauvais choix. Elle devait s’excuser pour les paroles blessantes qu’elle avait lancé à son égard, si elle l’avait écouté, elle n’en serait pas là, pas seule, et refermait sur elle-même, ce n’était pas la Alice qu’elle connaissait, non. Plan pour chaque dimanche : rester en pyjama toute la journée. C’était un rituel depuis son enfance, elle flânait en pyjama tout le dimanche. Et étrangement, Alice ne souhaitait pas profiter du soleil qui s’était installé dans le ciel en ce Dimanche non banal.

Alice attrapa son cellulaire, et par, elle ne sait quelle magie, elle tomba subitement sur un ancien sms de son ami Patrick. A croire que le destin faisait tout pour qu’elle culpabilise, et qu’elle se jette à ses pieds pour demander le pardon. Il fallait avouer qu’elle ne l’avait pas vu depuis quelques jours, c’était surtout parce qu’elle était resté chez elle depuis Jeudi, après l’annonce de la mort de son père. Elle avait coupé court avec le monde extérieur, Alice avait été persuadée de pouvoir surmonter ça seule, comme elle le faisait depuis son enfance, mais elle s’était largement trompée. Il fallait qu’elle réagisse, et rapidement. C’est ainsi qu’elle composa le premier sms depuis quelques temps, à Patrick, il fallait impérativement qu’elle lui explique sa réaction.
« Patrick, RDV à l'endroit habituel de Holland-P à 15h. Je te dois des explications. Alice » Quelque chose de simple et court.

Une fois le message envoyait, Alice se posa tout un tas de questions, après tout, elle avait été tellement affreuse avec lui, qu’elle ne serait pas surprise qu’il refuse. C’était son droit. Et elle pouvait le comprendre avec perfection. Quand son portable vibra à nouveau, et qu’elle vit le nom de Patrick s’affichait, un sourire s’imprima sur ses lèvres, chose rare depuis quelques jours. Il y serait. La balle était donc dans son camp. Manquant presque de tomber de sa chaise, après avoir manger un rapide repas – qui se résumait à une pomme et du fromage – elle se précipita dans sa chambre, commençant à fouiller dans son armoire pour trouver LA tenue parfaite à mettre. Alice se stoppa quelques instants, cela faisait un petit temps qu’elle n’était aussi surexcitée. Elle finit par enfiler un simple jean, et un t-shirt imprimé. Séance maquillage et coiffage, et le tour était dans la poche.


De toute façon, malgré sa précipitation, elle risquait d’être en retard. Et Patrick était bien placé pour savoir qu’Alice était loin d’être une demoiselle particulièrement ponctuelle, même si la situation aurait dut la faire bouger. Alice est tout simplement irrécupérable. Embarquant dans sa voiture, elle dut faire deux tours du pâté de maison pour trouver une place, qui, était à presque 10 min de marche, du parc. Mais elle s’en contenta, elle n’avait pas le choix. Perché sur ses talons, il était difficile pour elle de marcher le plus vite possible, et sous un geste impulsif, très certainement, elle retira ses chaussures, et se mit tout simplement à courir jusqu’au parc, les gens s’arrêtaient sur son passage, et se posaient surement des questions bizarres à son sujet. De toute évidence, Alice était loin d’être le genre de filles à se soucié complètement de son apparence, elle s’en fichait pas mal de marcher pieds nues dans la rue.

Elle reprit une marche plus normal, quand elle se trouva dans le parc, en profitant pour remettre ses talons pour avoir l’air plus ‘normale’, il fallait également qu’elle reprenne son souffle, autrement, Pat risquait de se poser des questions. Il fallait qu’elle soit le plus normale possible, mais, si Pat la connaissait suffisamment, il remarquerait une sorte de changement dans son regard, lui pourtant si attentif à la demoiselle. Et c’est, à ce moment là, qu’elle l’aperçu. Un sourire s’étira sur son visage, et elle se retient de courir vers lui pour le serrer contre elle. Elle était étrangement différente au côté du jeune homme. Comme si à lui seul, il arrivait à lui offrir le soleil qu’elle n’avait plus. A pas mesuré – surtout sur ses petits talons s’enfonçaient dans la pelouse – elle s’approcha de lui, et lâcha un simple et timide. « Salut. » Malheureusement, sa bonne volonté de rester légèrement à l’écart, se fit taire, et elle se précipita dans ses bras, s’agrippant à lui comme si sa vie en dépendait.
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MessageSujet: Re: This time i'll never let you go | Pv. A.F.   This time i'll never let you go        | Pv. A.F. EmptyDim 14 Sep - 16:44

    Le jeune homme regarda sa montre d'un air inquiet. Il était désormais quinze heures... dix. Bien sûr, il la connaissait assez bien pour savoir qu'elle était toujours en retard, et surement arriverait-elle en trottinant du mieux qu'elle pouvait, juchée sur une paire de talons inimaginable. Mais tout de même, le doute s'installa durant son retard. Et si elle avait peur, et qu'une fois de plus elle le laissait tomber ? Et si... elle ne venait pas ?
    La gorge nouée, il secoua la tête. Non, elle était juste en retard. Elle avait dû croiser quelqu'un avant d'arriver, elle avait dû parler avec ce quelqu'un, cela l'avait retardé, peut-être qu'elle avait craqué sur une pâtisserie à la boulangerie - quoique, la jeune femme n'était pas du type gourmande. Nouveau coup d'oeil à la montre, quinze heures douze. Il commençait à s'agiter, alors que, scrutant le bout du chemin, il la vit. Silhouette déliée, paire de talons de dix bons centimètres, cela ne pouvait être que elle. Cependant, il n'avança pas, comme tétanisé. A vrai dire, il ne savait comment réagir... C'était elle la fautive, il aurait dû lui en vouloir, lui faire payer son manque de discernement, mais il ne pouvait tout simplement pas. Si quelqu'un était rancunier, ce n'était certainement pas Patrick.

    « Salut. »

    Patrick ouvrit la bouche pour répondre mais la gorge serrée, aucun son ne sortit. Elle paraissait timide, réservée, comme un adolescente transie au caractère hésitant... ou pas. Alice se jeta alors dans ses bras, lui faisant par ailleurs lâcher au sol les deux cafés qu'il tenait.

    « Merde ! » lança-t-il de surprise, sans toutefois se baisser pour les récupérer. Les liquides s'étalaient au sol, mais il n'en avait que faire.
    C'est alors qu'il réalisa. Elle était contre lui et l'entourait de ses bras fins, sa tête contre son torse... Elle était là. Un large sourire illumina ses lèvres et sans plus attendre il passa ses bras autour d'elle, semblant la tenir pour ne plus la laisser partir. Sa main glissa dans sa nuque, et il déposa un baiser - on ne peut plus amical - dans ses cheveux, avant de se reculer doucement. Il voulait la regarder, voir ses yeux, son visage... Certes, ils n'avaient pas été séparés longtemps, quelques semaines, peut-être. Certes, il l'avait croisée tous les jours au lycée - sauf la dernière semaine. Certes, tous les jours il la regardait en douce, par petit coup d'oeils discrets, avant de repartir à ses activités et de se conseiller d'oublier. Mais elle lui avait tellement manqué qu'il avait l'impression d'avoir été séparé d'elle par un océan, un océan nommé "petit-ami-infidèle". Ils avaient été retranchés chacun de leur côté sur un continent pendant ce froid, et cela avait été insupportable. Lui qui n'était pas croyant, il aurait presque fait un détour par l'église la plus proche pour remercier Dieu d'avoir pensé à lui, son pote Patrick.

    « Je crois que ce n'est pas aujourd'hui que l'on dégustera ces délicieux cappuccino avec de la crème chantilly et de la sauce caramel sur le top. » lâcha-t-il avec une pointe d'ironie dans la voix.
    Mais bon sang, Patrick, tais-toi, tais-toi... Il n'avait jamais été doué dans ces instants là, mais tout de même. Mais d'un autre côté, que dire d'autre ? Il n'attendait même pas d'elle des excuses, au final. Il lui demandait juste d'être là.

    Il secoua la tête, à moitié amusé. Il ne pouvait s'empêcher de sourire.
    « Désolé. (...) Allez, viens, on y va. On a des trucs à se dire, non ? » lança-t-il tout sourire. Sur ces douces paroles, il passa un bras sur ses épaules et l'entraina loin, loin de cet endroit désormais réservé aux junkies, et loin de tout ce qu'ils avaient pu être auparavant. Ils allaient repartir à zéro et il allait s'accrocher à elle, à leur amitié, et surtout continuer à la protéger - comme il l'avait toujours fait.
    Il rejoint le chemin de terre pour lui éviter de salir ses talons sur l'herbe - de plus, elle ne semblait pas très stable, et quoique il la rattraperait, il voulait à tout prix lui éviter de tomber. C'est alors qu'il posa les yeux sur elle, semblant la toiser avec attention. Il avait toujours été attentif aux gens, à leurs expressions, et dans le regard d'Alice il pouvait déceler une sorte de lassitude, de tristesse, et de fatigue. Il fronça les sourcils, et serra un peu plus son étreinte. Ils avaient vraiment plein de choses à se dire.
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MessageSujet: Re: This time i'll never let you go | Pv. A.F.   This time i'll never let you go        | Pv. A.F. EmptyDim 14 Sep - 17:32

Le serrait dans ses bras avait été un geste purement impulsif. Patrick avait manqué à Alice, c’était comme ça, avant elle faisait en sorte de le repousser, de l’ignorer, de passer comme indifférente à son égard, mais en réalité, à l’intérieur d’elle, tout ceci avait été un mensonge, car au plus elle l’ignorait, et au plus il faisait attention à elle. Et elle avait apprécié cela, c’est pour ça qu’elle l’avait subitement repoussé quand il lui avait apprit que son petit ami était infidèle. Cela aurait pu briser les barrières qu’elle avait mise entre eux pour éviter qu’elle ne tombe dans ses bras, car oui, Alice craquait pour Patrick, mais elle ne se l’avouait pas encore totalement. Il avait prit une grande place dans sa vie, en fin de compte. Car quand elle décida de couper les ponts avec celui-ci, elle ressentit rapidement la solitude, surtout à l’université, sachant qu’ils passaient un temps fou ensemble. Et il était vrai que certaines des amies d’Alice s’étaient de nombreuses fois posées des questions sur la soi-disant amitié entre le jeune homme et la jeune femme.

En le serrant dans ses bras, Alice avait complètement oubliée l’existence des cafés que le jeune homme avait achetés, et sous l’impact de l’étreinte, les deux cafés tombèrent au sol. Ce fut la réaction de Patrick qui la sorti de ses pensées, alors étant blottit contre lui, elle ne put réprimer un petit rire. Au départ, celui-ci ne lui rendit pas son étreinte, et la jeune demoiselle commença à se poser de réelles questions, il ne l’avait pas encore repoussé, et elle serait particulièrement blessée s’il le faisait, mais il n’en fit rien, et entoura sa taille de ses bras, et elle put se rapprocher encore un peu de lui, comme pour qu’il la protège de toutes les mauvaises choses du monde. Elle huma son parfum, et rien que ça, cela lui permit de s’apaiser directement. Cette soudaine proximité avec le jeune homme la troubla légèrement, car c’était l’unes des premières fois qu’ils étaient aussi proches. Quand ils étaient encore amis, ils se serraient dans les bras, mais pas de manière aussi vive.

Elle s’éloigna doucement de lui, sans pour autant briser cette proximité innocente. Le fait de l’avoir aussi près d’elle, lui permettait de revenir la Alice d’autrefois. Il était vrai que les quelques semaines où ils ne s’étaient pas parlés avaient été interminables. Surtout au moment de la rupture avec son petit ami. Dans un langage vulgaire : elle s’était sentie merdeuse. Elle avait mit une telle distance entre eux, encore plus qu’autrefois. Et a présent, elle brisait tout, pour se révéler sous un nouveau jour. Elle le regarda fixement, comme la fois où ils avaient eut leur première et dernière vraie dispute.

Alice ne put retenir un rire. Elle détourna les yeux, et regarda les deux cafés qui s’écoulaient au sol.
« Dommage, le caramel m’aurait bien tenté. » Elle hocha des épaules, comme si ceci était une fatalité, et releva son regard sur le visage de Patrick. Alice lui sourit d’une manière sincère. La demoiselle était heureuse qu’il ne la repousse pas, ou en tout cas, pas encore. Quand il la rappela à la réalité, un rideau de métal tomba subitement sur le visage et l’expression d’Alice. L’espace de quelques minutes, elle avait retrouvé sa jovialité, et ce soudain retour à la réalité, lui rappela les blessures de son cœur. Elle lui suivit, et quel soulagement, quand ils retrouvèrent un chemin de terre, Alice pouvait ENFIN marché normalement. Mais pourtant, elle ne put s’empêcher de le stopper dans sa démarche. Ils étaient encore dans un endroit plutôt calme, loin des enfants et des gens curieux.

« Je te dois des excuses. Et je suis tellement désolée de ne réagir que maintenant. Mais ces derniers temps, j’ai ressenti un manque, et en réfléchissant bien, c’était ton absence qui me faisait ressentir ce manque. Avant, je faisais la fille indifférente, et naïve. Mais entre le petit ami infidèle, et la mort de mon père, je me suis rendue compte des personnes qui comptaient le plus pour moi, et tu es la première personne en tête de liste. »

Ceci était un geste énorme, Alice n’était pas une demoiselle particulièrement démonstrative, c’est pour cela qu’elle comptait dire à Patrick ce qu’elle pensait, dans un endroit discrète, loin des regards. Ce qu’elle disait comptait énormément pour elle, Patrick comptait énormément pour elle. Et sans s’en rendre compte, elle avait lâché la nouvelle sur la mort de son père, comme si le dire à Pat était une chose naturelle en soi.

« Je culpabilise tellement sur les choses que je t’ai dite, tu faisais ça pour mon bien, et moi, je t’ai juste, d’une certaine façon, claquer la porte au nez. Comment ai-je pu penser t’éliminer de ma vie, alors que tu étais la personne la plus importante à mes yeux. Je me pose encore la question. J’ai été pathétique, et tu avais raison, et j’avais largement tort. »

Son visage était plombé par la tristesse, et ses yeux commencèrent à luire, chose qui présageait des larmes d’ici quelques secondes. Suite à ses paroles, elle se rendit soudainement compte de l’attachement qu’elle éprouvait pour Patrick, cela ne se résumait pas à une amitié, non, c’était plus profond et intense que ça. Plus important qu’une amitié. Retenant ses larmes du mieux qu’elle pouvait, comme si tout les malheurs de la terre lui était tombé sur les épaules, elle réussit à articuler « Tu me pardonnes ? »
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MessageSujet: Re: This time i'll never let you go | Pv. A.F.   This time i'll never let you go        | Pv. A.F. EmptyDim 14 Sep - 19:59

    Patrick avait fourré sa main dans sa poche d'un air confiant, marchant doucement en tenant Alice par les épaules, lorsqu'elle s'arrêta et le retînt par le bras. Il fronça les sourcils et se mit en face d'elle, la regardant intrigué.

    « Je te dois des excuses. Et je suis tellement désolée de ne réagir que maintenant. Mais ces derniers temps, j’ai ressenti un manque, et en réfléchissant bien,
    c’était ton absence qui me faisait ressentir ce manque. Avant, je faisais la fille indifférente, et naïve. Mais entre le petit ami infidèle, et la mort de mon père, je me suis rendue compte des personnes qui comptaient le plus pour moi, et tu es la première personne en tête de liste. »


    Ses yeux s'assombrirent et il baissa le regard sur ses chaussures. Combien de fois avait-il imaginé ce moment où elle lui dévoilerait un peu ses sentiments ? Il ne les comptait plus. Cependant, dans tous ses scénarios, jamais cela ne s'était passé comme ça... Attristé, il releva les yeux et plongea son regard dans le sien, avant de poser une main sur son épaule, qu'il descendit le long de son bras. Son père était donc... mort ? Cela paraissait tellement irréel, improbable. Aux dernières nouvelles son père était en voyage d'affaire, suffisamment loin pour qu'Alice se plaigne de ne pas le voir assez souvent. Il aurait aimé lui présenter ses condoléances, et la prendre dans ses bras de suite, mais elle sembla vouloir continuer.

    « Je culpabilise tellement sur les choses que je t’ai dite, tu faisais ça pour mon bien, et moi, je t’ai juste, d’une certaine façon, claquer la porte au nez. Comment ai-je pu penser t’éliminer de ma vie, alors que tu étais la personne la plus importante à mes yeux. Je me pose encore la question. J’ai été pathétique, et tu avais raison, et j’avais largement tort. »

    Le personne la plus importante à ses yeux ! La personne ! C'était lui, lui et non pas cet ex-petit-ami douteux, lui... lui à qui elle venait d'avouer la mort de son père. Il refoula son sourire mais une étincelle brillait dans son regard, un petit quelque chose qui trahissait sa joie. S'il se serait écouté, il aurait prit son visage entre ses mains et l'aurait embrassée, là, maintenant. Son regard dévia d'ailleurs sur ses lèvres, mais il se retînt, par égard pour elle. La jeune femme n'avait certainement pas besoin de ça maintenant...
    Patrick inspira profondément, ne sachant quoi dire après une telle déclaration qui ne ressemblait en rien à la Alice habituelle, celle qu'il connaissait mieux que personne.

    « Tu me pardonnes ? »
    « Je ne t'en ai jamais voulu, Alice. » dit-il d'une voix posée, avant de porter sa main à son visage et, du bout du doigt, d'effacer une larme qui menaçait de tomber. Elle était belle lorsqu'elle pleurait...

    « J'étais incapable de t'en vouloir. Il faudra faire bien pire pour m'éloigner de toi... » Sa voix se voulait rassurante et il lui lança un petit sourire tendre. Malheureusement, ce qu'il disait était vrai. Elle avait réussit à le blesser, mais cela ne l'avait pas découragé, et le jeune Smith se disait qu'il entrait sur un terrain miné. Comment pourra-t-il se détacher d'elle le jour où ils auront atteint leur limite ? Bien sûr, il doutait qu'elle veuille le blesser intentionnellement. Mais sait-on jamais... l'amour pouvait blesser très facilement. « Je suis désolé pour ton père. » rajouta-t-il d'une petite voix, avant de se rapprocher d'elle et de la reprendre dans ses bras. Il l'enserra comme précédemment, enfouissant son nez dans ses cheveux bruns qui sentaient, comme d'habitude, cette délicieuse odeur de fruits mêlés à un soupçon de menthe. Délicieusement acide...

    « Quoique tu décides de faire, je te suivrais. J'attendrais... » J'attendrais quoi ? Que tu te remette de la mort de ton père, de ta rupture ? Il fit une pause, pensif. « Je t'attendrais. En attendant, on s'en va d'ici. T'as besoin d'un chocolat chaud et... de jouer à la belote. Il n'y a rien de tel pour se changer les idées. » souffla-t-il, avant de se reculer pour la regarder dans les yeux.
    Il ne l'avait pas vu à l'université ces derniers jours. Depuis combien de temps se terrait-elle chez elle ? Depuis combien de temps était elle seule comme ça ? La mort de son père ? Il voulait tellement l'emmener chez elle, mais pas pour la raison qu'elle pourrait croire. Il voulait la soutenir, la consoler, lui apporter ce soutien indispensable, celui d'un ami avant d'un amant.
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