▬ L'État a jugé qu'il était nécessaire de faire un état des lieux à l'heure actuelle, à la suite de tous les événements qui se sont accumulés depuis quelques mois. Ainsi, elle lance un avis général à la couverture d'un des quotidiens les plus célèbres du pays, annonçant que tous les habitants de la Capitale devront se rendre à un entretien (évidemment, gratuit) chez un psychologue, pour discuter de leur vision des choses et de la façon dont ils vivent l'apparition mystérieuse de ces lettres. Si vous avez donc reçu un courrier vous donnant l'ordre de vous rendre à ce rendez-vous dont la date est déjà fixée, ne vous affolez pas, vous n'êtes pas (encore) complètement fou.
• Bonjour, je suis le Professeur Carlson, votre psychologue. Pouvez-vous me parler de votre situation ? Bonjour. Sachez tout d'abord que je n'aime pas parler de moi, de ma vie, et de toutes ces choses qui ne vous regardent absolument pas mais qu'en tant que parfaite réincarnation de la bonté, je vais faire une exception pour vous. En effet, et c'est le moins que l'on puisse dire à mon propos, je ne suis pas le genre de personnes qui aiment être écoutée, et auraient, en réalité, tendance à préférer écouter mais cela vous importe peu comme je veux bien le croire. Je m'appelle Warden Seeley Dawlish, prénoms et nom qui, comme vous pouvez vous en douter, sont assez rares dans les environs vu leurs consonances. Fruit d'un amour passionné mais aujourd'hui fini, j'étais, petit, aux yeux de mes parents la huitième merveille du monde. En conséquence, ils voulaient que les deux prénoms qu'ils ont fini par me donner soient rares et originaux. Le choit fut si rude et semé d'embûches qu'à l'âge de six mois, mon entourage se contentait encore de m'appeler Bébé. Imaginez... Vingt-cinq années. Je traîne derrière moi vingt-cinq années de souffrance, de douleur, de pleurs et de disputes mais pas seulement, car il fut un temps où j'ai connu la joie, la quiétude, l'amitié. L'amour. Comme chacun sait, les bonnes choses ont néanmoins toutes une fin et la mienne est malheureusement arrivée bien plus tôt que je ne l'imaginais mais ne nous étendons pas plus que de raison sur le sujet. Je suis actuellement à un stade de ma vie où je me pose beaucoup de questions comme vous pouvez non sans mal vous en douter sinon l'État ne m'aurait sans doute pas envoyer ici. Ces questions restent aujourd'hui sans réponse et je n'espère désormais plus y trouver de réponses car j'ai fini par arriver à la conclusion suivante : c'est en cherchant des réponses qu'on ne les trouve pas. Si l'on veut des réponses, elles viendront d'elles-mêmes, quand les circonstances seront jugées opportunes. Alors que fais-je ? Et bien, j'attends, continuellement puisque je n'ai plus d'occupation définie. En effet, bien que n'ayant pas forcément le physique de l'emploi, j'aurai pu faire de grandes études et m'orienter dans la voie professionnelle qui m'avait toujours intéressée : le droit. Cela vous étonne sûrement mais pourtant, telle est la vérité. J'aurai pu tout aussi bien m'orienter dans le journalisme ou dans une carrière sportive si je l'avais voulu puisqu'à cette époque, la vie me souriait, enfin. J'étais à peu près doué dans tout ce que j'entreprenais et n'étais satisfait de moi-même que sur la première marche du podium. Je me retrouve néanmoins à ce jour barman au Fridge, un bar chic de la ville où sans vouloir vous offenser, vous n'auriez sûrement pas votre place, soit dit en passant. J'aurai pu faire une brillante carrière mais le destin n'a pas joué en ma faveur mais cela ne regarde que moi. Désolé. Je ne suis pas sûr que cela vous intéresse vraiment et que cela définisse mon profil psychologique et que cela vous amène à penser que mon état mental est quelque peu détérioré mais je suis célibataire. Et non, je ne m'étendrai pas non plus sur le sujet. Je ne suis habituellement pas du genre prolixe avec des personnes qui me sont étrangères et ne vous attendez donc pas à mieux en matière de conversation de ma part. Vous seriez déçu, de toute évidence. Maintenant que vous en savez un peu plus sur moi et que vous avez feint de noter des ignominies me concernant, pouvons-nous poursuivre ? Ou dois-je déjà vous quitter, ce qui ne me gênerait guère, sans vous offenser une fois de plus ?
• Entrons dans le vif du sujet, voulez-vous ? Si vous êtes ici, c'est que vous avez forcément reçu l'une de ces lettres volantes. Quelle a été votre première réaction ? Qu'avez-vous fait alors ? Avant de vous répondre, il vous faut d'abord savoir, Monsieur Carlson, que je suis de ceux qui ne croient quelque chose comme étant véridique, seulement après avoir été confronté à celle-ci. Autrement dit, lorsque j'ai pu observer que la ville était soudainement en émoi à cause de ces soi-disant lettres, je dois vous dire que j'ai d'abord cru à un canular, une blague de quelques idiots qui, voulant pimenter le quotidien des habitants. Comment des lettres pouvaient-elles changer à ce point les convictions les plus profondes des habitants qui m'étaient à la fois étrangers et proches de par leur proximité ? Je ne comprenais pas cette soudaine euphorie, ni même cette allégresse imperturbable que l'on pouvait sans mal apparent observer sur les visages des habitants de ma ville natale. Mais lorsqu'un jour, je me suis soudainement retrouvé avec l'une de ces lettres entre les mains, mon opinion changea soudain d'un cap à l'autre. La lecture de cette dernière fut plus riche en émotions que je ne l'aurai jamais cru, ni même pensé. J'y ai appris des choses, des évènements, qui, pendant de nombreuses années, avaient ponctuées le quotidien d'un jeune homme pour qui je n'avais jamais ressenti la moindre sympathie et avec qui, je n'avais jamais été poli. En somme, tout le contraire de l'homme que mon père aurait voulu me voir devenir. Une quantité innombrable de sentiments m'a alors envahie, allant de la surprise à la compassion jusqu'à la quiétude, aussi étonnant que cela puisse paraître et ce, sur un laps de temps très court. J'ai pris conscience à cet instant que nous avions tous des problèmes, des histoires qui ne regardent que nous et dont nous ne souhaiterions jamais que d'autres aient connaissance. J'ai réalisé que tout ce que je croyais être établi, vrai, fondé se retrouvait bouleversé par ces centaines de lettres que nous avons - parce que je suis sûr que c'est aussi votre cas - eu la chance de lire. Je pense désormais parler au nom de tous les Londoniens en disant que ces lettres ont changé notre vie. Pas toujours dans le bon sens mais comme j'ai toujours eu tendance à le dire, tout ce qui nous arrive a sa raison d'être que nous ne comprendrons peut-être jamais, certes, mais cette raison existe bel et bien. A ce jour, j'ai encore cette lettre en ma possession et ne semble pas être prêt à s'en débarrasser. Je ne le pourrai sûrement pas même si je le voulais car elle m'a fait prendre conscience qu'un voisin, un ami, ou même juste quelqu'un que l'on croise dans la rue, peut devenir plus important que quiconque sur cette planète, à condition que nous lui en donnions l'opportunité. La vie n'est faîte que d'opportunités. Ce que nous en faisons ne regarde que nous. Nous les laissons filer ou les saisissons mais au final, en dépit de tout, cela n'amène-t-il pas au même résultat ? Nous nous retrouvons seul, quoique l'on fasse. Ce garçon dont j'ai lu la lettre, Dustin Hoover, éprouvait pour moi une haine inégalée jusqu'alors et je dois vous dire que c'était parfaitement réciproque mais après tous ces évènements, je ne le regarde plus de la même façon. J'ai compris les peines qui l'ont fait devenir la personne qu'il est aujourd'hui. Il a en quelque sorte éveillé mon âme ; je n'aurai jamais cru dire cela mais c'est pourtant vrai. Il m'a touché, comme une seule personne, aujourd'hui partie, l'avait faite avant. Il m'a touché et ce, au plus profond de mon âme. Que suis-je censé lui dire d'autre que merci ?
• Seriez-vous du genre à faire une mauvaise blague à toute une ville? Si tout ça n'est qu'une mascarade, comprenez-vous le petit blagueur? Après ce que je vous ai confié et même caché, pensez-vous réellement que je puisse être à l'origine de l'envoi, ou même de l'existence, de ces lettres ? Je ne suis pas ce genre de personne. Je suis de ceux qu'on admire, envie et parfois même, déteste. Cela peut sembler prétentieux au plus haut point et pourtant, telle est la vérité. Je suis une personne entière qui ne se soucie guère de l'avis des autres. Je vis tous les jours de ma vie comme s'ils étaient les derniers que je puisse passer sur Terre. La vie ne m'a pas toujours fait de cadeaux mais je garde le sourire, encore et toujours, du moins, je m'y emploie. Je cache mes émotions à quiconque m'est étranger et parle un peu trop lorsqu'il s'agit de celles des autres. On me pardonne vite néanmoins car mes peines et mes incertitudes sont contagieuses pour quiconque me côtoie. Croyez-le ou non mais l'amour et l'amitié ne sont pas que des mots pour moi. Ils représentent tellement plus que ce que la plupart des gens pensent. Pour moi, ce sont deux choses essentielles à mon bonheur. Sans lesquelles, je ne pourrai pas vivre. L'une d'elles est d'ailleurs la principale raison de mon désarroi complet, l'objet des incessantes questions qui me tourmentent l'esprit. Sans ma famille, je ne serais jamais devenu la personne que je suis aujourd'hui. La confiance que j'accorde à chaque personne dont je croise le regard est inébranlable malgré les actes que celle-ci a pu ou peut commettre et c'est en cela que réside mon principal défaut bien que pouvant être considéré comme une qualité. Cet aspect-là de ma personnalité, comme je n'en attends pas moins de vous et comme vous avez pu sans mal l'imaginer, m'a d'ailleurs joué de nombreux tours par le passé. Mais désormais, je suis fort. Je combats. Chaque épreuve que la vie met en travers de mon chemin a, selon moi, sa raison d'être, même si cette dernière me reste inconnue. Je ne baisse pas les bras dès que quelque chose ne se passe pas comme je l'aurai souhaité mais au contraire, je surmonte tout cela, mieux encore que n'importe qui. Du moins, la plupart du temps. La prolixité est quelque chose qui ne me connaît guère, du moins, habituellement et en vérité, il m'arrive néanmoins de dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, à tort ou à raison, cela lui m'importe peu, en réalité. Seul le moment présent compte et toutes les erreurs passées paraissent bien minces et sans importance face à la confiance que j'ai en l'avenir. Le temps m'offrira bien plus de choses que je ne pourrai jamais l'espérer, alors, je me contente d'attendre mon heure. Car oui, je suis une personne optimiste, toujours là pour aider les autres. Qu'il me le demande ou pas, d'ailleurs, je viens vers elle et fait ce pour quoi je suis doué : j'aide, que ce soit par un simple sourire ou une main posée sur l'épaule. Je suis là et c'est tout ce qui compte. On dénombre néanmoins quelques petites tâches noires qui viennent entailler ma si complexe personnalité. Ainsi, je suis très susceptible et n'accepte tout bonnement pas les critiques, qu'elles soient fondées ou non. Cela me met d'ailleurs souvent dans une colère noire lorsqu'on juge mes actes. Remettre en question l'un de ces derniers ou l'une de mes paroles n'est d'ailleurs pas chose aisée pour mon entourage, tant il redoute ma réaction. Je veux toujours bien faire et ne jamais décevoir personne. Echouer me met d'ailleurs hors de moi. L'organisation n'est pas quelque chose dont je suis pourvu et on me décrit d'ailleurs souvent comme étant une personne des plus bordéliques. Néanmoins, j'arrive à me retrouver dans mon capharnaüm à la plus grande stupéfaction de mon entourage. Bien que je ne le montre pas vraiment, je suis émotif et mes proches se plaisent à essayer de percer les mystères qui, au fil des années, ont crée la complexité et l'originalité de ma personnalité, différente sans conteste de celle des autres. Mon optimisme s'apparente parfois à la rêverie et j'ai d'ailleurs souvent du mal à constater les faits tels qu'ils sont. J'ai une fâcheuse tendance à enjoliver les choses à tel point que je finis par ne plus m'y retrouver moi-même au bout du compte. Malgré cela, ce que l'on retient de moi, et je pense ne pas me tromper en disant cela, lorsqu'on me rencontre, ce sont plus mes qualités que mes défauts. Je suis entièrement dévoué envers mon entourage et la perspective d'un conflit est une chose que je n'accepte guère et redoute, en réalité. Les gens m'apprécient, j'apprécie les gens. C'est aussi simple que cela. Je suis aimé, regardé et entouré. Malgré des peines survenues par le passé, je m'en suis toujours relevé et en est sortie plus fort. Au fil des années, j'ai ainsi acquis un état certain et avancé d'optimisme et de bonheur qui m'évitent certainement de replonger dans le gouffre interminable que peut être la souffrance. Mes amis et ma famille sont les seules choses qu'ils me restent et c'est ce pour quoi je me bats, chaque jour un peu plus que le précédent. Je n'attends plus qu'une chose : que la lumière envahisse de nouveau et pleinement mon coeur comme ce fut le cas il y a de cela longtemps, lorsqu'elle était encore là... Pardon, je m'égare. Cela vous suffit ?
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Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 15:03
« J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » Alfred de Musset.
• Je vais sembler m'éloigner du sujet, mais j'aimerais savoir une chose à votre propos, pour mieux vous cerner... Y a-t-il un événement qui vous a particulièrement marqué, dans votre existence? Ce moment de ma vie ne m'a pas enchanté, bien au contraire. Je n'ai pas eu envie de rire, ni même de sourire. La seule chose dont j'aurai aimé être capable en cet instant, c'était crier. Malheureusement pour moi, aucun son ne sortit de ma bouche avant bien longtemps, après cet événement de ma vie que je regrette chaque jour un peu plus que le précédent. Je n'ai sûrement jamais ressenti de peine aussi grande que ce jour-là. Ce jour où emme est partie et m'a laissé, abandonné. Bien que je sache pertinemment que je ne la reverrai jamais, il m'est devenu totalement impossible de ne pas penser constamment à elle. Elle qui est et restera le seul et unique amour de ma vie entière. Et c'est pourquoi, je vous en parle aujourd'hui. Esraël Waldon, uniquement elle. L'amitié qui nous a d'abord unie a toujours été exceptionnelle. Nous nous complétions, nous comprenions et toutes ces choses que l'on croyait vraies et fondées se sont révélées bouleversées lorsque nous nous sommes rendus compte, un peu tard, certes, que cette amitié purement platonique se transformait sans que l'on s'en rende compte en un sentiment dont nous ignorions totalement tout : l'amour. Suite au malheur dont je fus affligé après la mort de son père, je me suis rendu compte presque instinctivement que la vie ne tenait qu'à un fil et qu'il ne fallait pas la gâcher en se remplissant l'esprit de questions inutiles. Il fallait se contenter de vivre et le reste suivrait. Je finis donc par prendre mon courage à deux mains, non sans une certaine appréhension et crainte qu'il n'y ait jamais eu et qu'il n'y aurait jamais réciprocité de quelque sorte que ce soit. Un matin, je franchis donc les quelques mètres qui me séparaient d'elle, de son visage angélique et lui avouait tout jusqu'au dernier détail. Puis, sans que j'eusse le temps de réaliser ce qu'il se passait, elle déposa ses lèvres sur les miennes. Commença alors une belle idylle entre nous qui a duré en tout et pour tout trois ans mais tout s'est terminé il y a quelques années. En effet, un matin, je me suis réveillé et sut que c'était fini, terminé. Du passé. Esraël a fini par partir. Elle a suivi sa famille pour rejoindre les USA et je suis persuadé désormais que me connaissant mieux que quiconque, elle n'a pas souhaité me dire adieu, sachant que cela finirait d'autant plus mal que si elle s'en allait sans un mot. Durant quatre longues années, je n'ai pas eu une seule nouvelle. Aucune lettre, aucun appel téléphonique. Rien. Seulement des souvenirs. J'ai donc fini par penser que je n'avais été en réalité qu'une passade, un homme dont elle avait cru qu'il serait l'homme de sa vie et mais se rendant compte que ce n'était pas le cas, avait vite déchanté. Alors, j'ai sombré. Ca n'a pas été facile, bien au contraire. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même, ne faisais que boire et n'avais pour seule compagnie que les jeunes femmes que j'arrivais à convaincre - séduire aurait été plus exact - de venir finir la nuit avec moi... Bref. Je sais que je ne la reverrai jamais et c'est cela qui me blesse le plus. Mon coeur est rempli d'une douleur que je ne contrôle plus, que je n'ai jamais contrôlé en réalité. Je ne sais plus que faire, ni quoi penser. Moi qui pensais que nous allions passer notre vie ensemble, avoir des enfants qui auraient à leur tour une belle et longue vie, il est évident aujourd'hui que je me trompais au plus haut point. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Comment réagirai-je si elle revenait un jour et toquait à ma porte ? Je ne le saurai sûrement jamais puisque je n'étais rien pour elle et qu'elle m'a oublié. Tout ce que je lui souhaite, c'est d'avoir une vie heureuse et de n'avoir aucun regret - à défaut d'avoir les miens, je ne veux pas qu'elle en ait, elle. Je souhaite qu'elle se marie, ait des enfants et soit heureuse parce que malgré tout ce que j'ai pu dire sur elle par le passé, elle le mérite. Je l'aimais, je l'aime et je l'aimerai. Mais la vie ne nous donnera jamais la chance d'être ensemble alors pourquoi je me résigne à vivre dans le passé ? Tout simplement parce que je ne suis pas sûr d'avoir un avenir, sans elle...
• Heum... Interessant, je prends note. Et une personnalité, quelqu'un de votre entourage, une célébrité? Une personne qui, à vos yeux, force l'admiration? S'il ne devait y avoir qu'une seule personne, ce serait sans nul doute mon père. Harvey Dawlish. L'une des seules personnes dont je garderai toujours une quantité innombrable de souvenirs. Il a toujours été mon modèle et continuera de l'être même s'il n'est malheureusement plus de ce monde. En effet, après le départ surprenant tout en étant à la fois prévisible de ma mère, Jilian, alors que je n'avais que cinq ans et dont je ne garde aucun souvenir désormais, accessoirement, mon père a pris soin de ma soeur et moi, se retrouvant ainsi à jouer le rôle à la fois de mère et de père pour nous. Il a veillé sur nous, nous donnant plus d'attention et d'amour que je n'aurai jamais cru en recevoir de personne auparavant. Il s'est battu pour que l'on ait, pour que j'aie, une chance d'avoir l'avenir dont je rêvais. Une chance de devenir l'homme qu'il aurait aimé que je sois. Nous n'étions pas toujours d'accord et maintenant, je le regrette. Je regrette d'avoir été désagréable, voire blessant, certaines fois avec lui. L'amour qu'il nous a donné à ma soeur et moi a toujours été inébranlable et aujourd'hui, il est évident qu'avec le recul, j'ai compris que sans lui, sans sa force qu'il m'a transmise, jamais, je ne serais devenu la personne que je suis aujourd'hui. Si j'avais, ne serait-ce que la possibilité de le revoir au moins une fois, que lui dirais-je ? Arriverais-je à trouver les mots ? Je n'en suis pas vraiment sûr. Néanmoins, je crois, non, je sais que je le remercierai du fond de mon coeur et l'embrasserai, le serrerai dans mes bras pour pouvoir sentir son coeur battre une dernière fois contre le mien avant que je ne le quitte, à tout jamais.
Dernière édition par Warden Dawlish le Dim 10 Mai - 19:31, édité 5 fois
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 15:03
« Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste coeur pour écouter le tien. » Alfred de Musset.
Petits plus.
- Les cigarettes sont une de ces nombreuses addictions. Il en consomme plus d'un paquet par jour et n'a jamais pu se résoudre à arrêter cette fâcheuse manie, pour le plus grand désarroi de ces proches qui ne comprennent pas qu'il préfère gâcher sa santé plutôt que d'arrêter. - Warden a peur de bon nombre de choses. Ainsi, vous pourrez le voir devenir pâle si les yeux d'un clown croisent son chemin. Warden est aussi, et c'est non négligeable, cheimophobe et pyrophobe, ce qui signifie qu'il a respectivement peur des tempêtes et des orages et du feu. - Warden possède de nombreuses manies et non des moindres puisqu'il craque continuellement et sans interruption ses doigts et se mord constamment les lèvres et en arrache la peau avec ses dents, allant même jusqu'à provoquer quelques saignements de celles-ci. - Il possède la mémoire d'une fiente d'oiseau, selon les propres termes d'Ekaterina. Ceci explique cela puisque les murs de son appartement sont parsemés de post-its, de bouts de papier collés rapidement avec du scotch où sont écrits des choses diverses et variées comme la liste des courses en passant par sa nouvelle expression à ne pas oublier ou son programme de la semaine regroupant ces rendez-vous de la semaine et ce, dans n'importe quelle pièce. Sur la télévision, sur son ordinateur, sur le frigidaire, ou même sur le papier toilette...Tous ces petits pense-bêtes ne l'empêchent pas de se souvenir des choses importantes à faire seulement lorsqu'il est trop tard. Dommage. - Warden a en sa possession l'une des plus grandes collections de films qui puisse exister sur Terre. Allant des plus vieux westerns aux blockbusters aux scénarios pas toujours très fignolés en passant par les films romantiques et devant lesquels il ne peut s'empêcher de verser quelques larmes, cette collection qu'il a entamée dès l'âge de dix ans lui permet d'être incollable sur n'importe quel film, qu'il a soit dit en passant vu une trentaine de fois en moyenne, et d'impressionner n'importe qui. Son appartement étant très grand, une pièce entière est dédiée à cette quantité industrielle qu'il a en sa possession. Ses films préférés sont Gladiator avec le vénéré et adulé Russell Crowe et The Shawshank Redemption avec Morgan Freeman, entre autres. - Il a une cicatrice juste au-dessus du sourcil droit, due à un mauvais souvenir lors de son enfance, où son front avait rencontré l'angle de la table basse du salon. - Ne demandez pas à Warden de venir faire du roller avec vous, il s'y refusera catégoriquement. En effet, il a gardé un bien mauvais souvenir de sa dernière sortie en roller, où il s'était pris un lampadaire. Sans commentaire. - Warden et le fromage, c'est une grande histoire d'amour. Il en mange tout le temps, à n'importe quelle heure et n'importe où et ce, avec ou sans accompagnement. D'ailleurs, il organise parfois chez lui des soirées qu'il a intelligemment rebaptisées 'Les soirées fromage' où le principe est comme vous l'aurez compris de se remplir la panse exclusivement de fromage. - La musique fait partie intégrante de sa vie et il ne se passe pas une seule journée sans qu'il n'en écoute pas. Diverse, variée et très importante, sa culture musicale ne se limite pas qu'à ses genres favoris ; au contraire, Warden essaie de découvrir régulièrement de nouveaux groupes et chanteurs pour élargir son horizon. Ses artistes préférés et qu'il écoute en boucle restent les groupes The Dandy Warhols, John Mayer et James Brown, tous plus différents les uns que les autres. - Ses principaux péchés mignons sont le shopping et – aussi étonnant que cela puisse paraître – les reptiles. Concernant le premier point, cela remonte à son adolescence, époque à laquelle il dépensait déjà tout son argent en vêtements, en compagnie de sa soeur. Aujourd'hui, il possède une garde-robe des plus impressionnantes, à en faire palir plus d'un d'envie. Quant à son amour pour les reptiles, personne ni même lui ne l'a jamais comprise. Irrévocablement attiré par ces animaux, Warden a toujours longuement hésité à en avoir chez lui mais s'est finalement rabattu sur un chien au pelage noir et feu, un beauceron avec qui il effectue régulièrement de grandes ballades. - Il a toujours dormi dans le plus simple appareil dont il ait été jamais doté. Autrement dit, Warden dort nu, totalement nu. Autant dire que cela a déjà occasionné de fâcheuses situations... - Il est fan depuis la parution des livres de la saga Harry Potter, crée par J.K. Rowling. Cet univers l'a toujours fasciné et contrairement à ce que l'on pourrait penser, Warden vénère Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, j'ai nommé, Tom Marvolo Riddle Jedusor, alias Lord Voldemort. Il aime l'appeler son maître spirituel. Etrange, n'est-il pas ? - Depuis ses quinze ans, âge auquel il a été victime d'une agression dont il est heureusement sortie indemne, Warden pratique la boxe thaïlandaise et le taekwondo. Si quelqu'un l'énerve, il est d'autant plus dangereux puisqu'il est, et c'est le moins que l'on puisse dire, extrêmement doué dans ces deux domaines. - Il est allergique à la fraise et aux noisettes. Cela lui a d'ailleurs causé par une fois quelques problèmes puisque voulant faire plaisir à Esraël avec qui il dinait en tête à tête et qui commanda pour eux deux des fraises, il ne put se résoudre à lui dire qu'il y était allergique. Comme chacun peut s'en douter, cela lui a causé des difficultés respiratoires ainsi que l'apparition de boutons purulents sur tout le visage. Il fut emmené à l'hôpital, forcé de porter la robe blanche habituelle de ce genre de lieux.
J'vois quelqu'un.
♦ PSEUDONYME :Dipsy Tea mais vous pouvez m'appeler Majestée. ♦ AVATAR :Le superbe Dave Annable. ♦ PREMIÈRE IMPRESSION: ♦ COMMENTAIRES :Vous gérez les filles. J'aime la référence à Gad le seigneur de ma vie. Et je sais, c'est space une fiche et une signature rose/grise pour Dave mais je kiffe. Finalement, j'ai changé.
Dernière édition par Warden Dawlish le Dim 10 Mai - 14:37, édité 2 fois
Woody Russell BOHEMIAN • You can't hide standing under these stars.
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 15:27
YOUHOUUUU, JE T'AIME MON CLONE. Mais non, elles sont trop bien les couleurs. Oh et pour la référence à Gad, j'ai pas pu m'en empêcher, c'est le meilleur nomdidiou.
Leeloo Huntington
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 15:44
Warden Dawlish a écrit:
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I LOVE YOU. Et c'est clair, Rita a pour une fois raison, ta signature elle gère.
Quinn Russell FREAKY •
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 15:46
Davinou Moi aussi, j'aime bien les couleurs, c'est la grande classe Bienvenue
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 16:11
GRIPSOU __BOUDIOU MOI AUSSI JE T'AIME. Zankiou.
Je te comprends. Le maître de mon coeur.
CACHOU __ Moussi je t'aime fort fort. Pour une fois que vous êtes d'accord. La tienne aussi choupie.
QUINN __ Contente que ça plaise. Zankiou. Et oh, mon dieu, Milow.
Au passage, supers choix d'avatar les filles.
Ekaterina Vycilinski
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 16:37
PDB D'AMOUR
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 16:40
CLAFOUTIS, PDB DE MON COEUR JE T'AIME JE T'AIME JE T'AIME.
Ekaterina Vycilinski
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 16:43
COOKIED'ailleurs, j'ai encore des cookies si tu veux. JE T'AIME AUSSI
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 16:47
Warden Dawlish a écrit:
GRIPSOU __BOUDIOU MOI AUSSI JE T'AIME. Zankiou.
Je te comprends. Le maître de mon coeur.
De rien, mais Gad c'est... Gad quoi.
Je te renvoie le compliment.
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 16:51
PDB __ Bien sûr que j'en veux. Je les entends, ils m'appellent. 'Mange-moi, mange-moi.' T'es belle avec Sophia. Elle te sied à la perfection.
MON CLONE __ Exactement. Bien qu'assez peu compréhensible sur le fond, cette phrase est parfaitement véridique sur l'ensemble. GAD ON T'AIME.
Merci. C'est qu'il m'inspire le petit.
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 16:54
Si t'es une fan de Gad, tu n'as pas à chercher loin, tu dois la comprendre, sinon c'est que t'es une impostrice. Voilà.
C'est très bien dans ce cas, vaut mieux.
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 16:59
Autant pour moi, je me suis mal exprimée. Je voulais dire qu'elle était peu compréhensible pour quelqu'un qui n'avait pas conscience du talent fou que possède Gad. Mais vu que j'admire ce dernier, j'en avais saisi le sens.
En effet. Sans ça, le RP est un peu dur.
Katie Ford
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 17:01
Moi aimer toi à la foulie
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 17:08
Moi aimer toi un peu, beaucoup, passionnément, à la folie aussi.
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 17:16
Warden Dawlish a écrit:
Autant pour moi, je me suis mal exprimée. Je voulais dire qu'elle était peu compréhensible pour quelqu'un qui n'avait pas conscience du talent fou que possède Gad. Mais vu que j'admire ce dernier, j'en avais saisi le sens.
En effet. Sans ça, le RP est un peu dur.
Je préfère, tu t'es rattrapée. Tu m'étonnes.
Ekaterina Vycilinski
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 18:45
Warden Dawlish a écrit:
PDB __ Bien sûr que j'en veux. Je les entends, ils m'appellent. 'Mange-moi, mange-moi.' T'es belle avec Sophia. Elle te sied à la perfection.
Je réponds trois plombes plus tard. Longue à la détente la fille. Je te les envois alors. J'en veux plus, je suis gavais. Trop de cookie, tue le goût du cookie. Ooh. Merci.
RETIRE IMMEDIATEMENT CE FOUTU HEADER DE MERDE DANS TA FICHE. T'AS PAS HONTE DE METTRE UNE HORREUR PAREILLE SERIEUSEMENT ?
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 18:50
GRIPSOU __ Le pire est que c'était vraiment le fond de ma pensée mais mes doigts ont été plus vite que la musique.
PDB __ Mieux vaut tard que jamais, mieux vaut tard que jamais. Merci merci. Le goût du cookie perdurera toujours dans un palet comme le mien.
MAIS BON DIEU QU'ELLE EST FOLLE. Elle est TROP magnifique cette bannière ! Je te le dis tout de suite : je ne la retirerai pas.
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 18:57
MUSSEEEEEET, on a étudié On ne badine pas avec l'amour cette année.
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 19:00
HAN. Je ne savais pas quoi mettre comme citations et je suis tombée dessus par hasard. Elles sont trop belles.
Ekaterina Vycilinski
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 19:01
Warden Dawlish a écrit:
PDB __ Mieux vaut tard que jamais, mieux vaut tard que jamais. Merci merci. Le goût du cookie perdurera toujours dans un palet comme le mien.
MAIS BON DIEU QU'ELLE EST FOLLE. Elle est TROP magnifique cette bannière ! Je te le dis tout de suite : je ne la retirerai pas.
Oui, enfin, bon. Quand même. De rien. Crois-moi, même avec ton palet, tu vas te lasser des cookies si tu te fais un paquet tout les deux jours.
Je suis pas folle, juste réaliste. M'obliges pas à utiliser la force.
Woody Russell BOHEMIAN • You can't hide standing under these stars.
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 19:02
Warden Dawlish a écrit:
HAN. Je ne savais pas quoi mettre comme citations et je suis tombée dessus par hasard. Elles sont trop belles.
Ce livre est génial, quoique la fin m'a bien fait chier. Autrement, je te le conseille.
Warden Dawlish
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 19:05
J'essaierai de me le procurer alors. Maintenant que j'ai fini mon opération remise à jour pour HP, histoire d'être prête et au point quand il sortira en juillet, je vais pouvoir lire tout pleins de bouquins.
EDIT __ Je pardonne tout à ma PDB, voyons. Mais non, mais non. Il a affronté pire, rassure-toi.
Hum, le réalisme ne semble pas avoir la même définition pour nous. Genre.
Marylou O'Dowd
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing. Sam 9 Mai - 20:06
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Sujet: Re: •• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing.
•• WARDEN D. __ you came to me from nowhere with nothing.
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